Obtenir 40% de réduction
👀 👁 🧿 Tous les regards se tournent vers Biogen, en hausse de +4,56% après la publication de ses résultats.
Notre IA a sélectionné l’action dès mars 2024. Quelles seront les prochaines actions à s'envoler ?
Trouver des actions maintenant

La Grèce affole toujours les marchés

Publié le 19/06/2015 17:09
Mis à jour le 19/03/2019 09:00

MARCHÉS ACTIONS

Cette semaine, les investisseurs se sont détournés des publications macroéconomiques pour se concentrer essentiellement sur deux évènements majeurs. Sans surprise, la Grèce a occupé le devant de la scène et la situation reste toujours très préoccupante alors que s’approche la date butoir. De plus, cette semaine, la réunion du FOMC de la FED était très attendue. En effet, après un premier trimestre décevant, les publications macroéconomiques se sont améliorées au cours du deuxième trimestre. Les investisseurs étaient donc à l'affût d'indices pour tenter de mieux déterminer ce fameux calendrier de hausse des taux.

Depuis plusieurs semaines maintenant, l’impasse dans les négociations entre la Grèce et ses créanciers créent un climat de nervosité sur les marchés. Après un nouvel échec des négociations durant le week-end, les craintes d’un défaut refont surface. Un défaut de la Grèce serait une première dans la Zone Euro et les conséquences d’un tel évènement restent floues.

Le temps presse alors que le pays pourrait se retrouver en situation de défaut de paiement à la fin du mois. Athènes avait déjà utilisé un subterfuge en début de mois pour réunir l’ensemble des quatre échéances de remboursement d’un montant total de 1.6 milliard d’euros en une seule, payable le 30 juin. L'utilisation de cette clause du FMI laissait toutefois suggérer que la Grèce aurait déjà bien du mal à rembourser la première tranche de 300 millions d’euros. Cela a également permis au nouveau gouvernement de payer les salaires de ses fonctionnaires et les retraites, retraites qui sont un point sensible dans les négociations. Rappelons qu’en cas d’accord, la Grèce pourrait obtenir une dernière tranche d’aide d’un montant de 7.2 milliards d’euros.

Publicité tierce. Il ne s'agit pas d'une offre ou recommandation d'Investing.com. Lisez l'avertissement ici ou supprimez les pubs .

Tout au long de la semaine, les investisseurs se sont montrés inquiets. En effet, les informations, qui émanent de ce dossier, parfois déroutantes, ne tendent pas à les rassurer. Par exemple cette semaine, alors que le Premier Ministre grec, Alexis Tsipras, s’est dit prêt à faire quelques concessions supplémentaires dans le but de trouver un accord, il a également déclaré aux membres de son parti, Syriza, que les membres de l’Eurogroupe et les institutions financières européennes tentaient de tendre un piège à la Grèce. Athènes juge que les hommes politiques européens ne sont pas prêts à trouver un compromis et campent sur leurs positions.

La dernière réunion hier entre les différents ministres des finances n’a d’ailleurs, sans grande surprise, rien donné. Quelques points de blocage subsistent comme la diminution des retraites et la hausse de la TVA. Le nouveau gouvernement doit, lui, composer entre ses promesses électorales et la nécessité de sortir le pays du bourbier économique dans lequel il est enlisé. Le FMI a également précisé qu’aucun délai supplémentaire ne serait accordé à la Grèce pour le remboursement du 30 juin. Une nouvelle réunion a été programmée lundi prochain, réunion qui s’apparente de plus en plus à celle de la dernière chance. Les membres de l’Eurogroupe attendent une nouvelle proposition de la part d’Athènes, et le Premier Ministre grec, Alexis Tsipras, a précisé travailler dessus.

Les contribuables grecs montrent également des signes d’inquiétudes comme en attestent les retraits massifs de liquidité auprès des banques grecques au cours des derniers jours. Plus de trois milliards d’euros ont d’ores et déjà été retirés des banques du pays. La BCE doit même se réunir en urgence aujourd’hui pour éviter un défaut de ces banques la semaine prochaine.

Publicité tierce. Il ne s'agit pas d'une offre ou recommandation d'Investing.com. Lisez l'avertissement ici ou supprimez les pubs .

L’autre évènement important de la semaine était le FOMC qui s’est achevé mercredi. Sans surprise la FED a décidé de conserver ses taux inchangés pour le moment, souhaitant attendre un moment plus propice avec de meilleurs indicateurs macroéconomiques pour débuter la normalisation de sa politique. La FED a toutefois noté une amélioration de l’économie, après un début d’année décevant. L’inflation et l’emploi resteront les deux baromètres principaux qui permettront à la FED de déterminer quand débuter la hausse des taux.

La semaine prochaine, la Grèce devrait toujours occuper le devant de la scène et ainsi reléguer au second plan les PMI et autres publications macroéconomiques.

FOREX

Sur le marché des devises, la semaine a été marquée par une forte volatilité. La parité phare, l’EUR/USD, est passée d’un plus bas lundi à 1.1189$ à un plus haut à 1.1437$ sur la journée de jeudi, revenant sur des niveaux du 18 mai 2015.

La forte baisse du dollar américain est principalement due aux minutes du FOMC jeudi soir. Janet Yellen a laissé ses taux inchangés comme le prédisaient les analystes et les économistes. En revanche, elle a revu à la baisse ses prévisions de croissance pour l’année. Par ailleurs, les investisseurs ont été déçus du manque d’informations au sujet du calendrier de relèvement des taux de la Fed et du manque d’optimiste de la Présidente de l’institution. La monnaie unique européenne profitait également de données macroéconomiques décevantes aux Etats-Unis, notamment l’indice des prix à la consommation, redescendu à 0.1% alors que les analystes attendaient un niveau de 0.2% et 0.3% précédemment. Graphiquement, la parité est venue casser plusieurs niveaux à la hausse depuis le début de la semaine, celui des 1.1287$, puis des 1.1343$ et enfin les 1.1433$, le prochain niveau à la hausse est celui des 1.1465$, dernier plus haut du 15 mai 2015. A la baisse, les 1.1250$ puis les 1.1142$ ne sont pas à exclure.

Publicité tierce. Il ne s'agit pas d'une offre ou recommandation d'Investing.com. Lisez l'avertissement ici ou supprimez les pubs .

En fin de semaine, l’euro perd du terrain, suite aux inquiétudes concernant le dossier grec. En effet, suite à un nouvel échec des négociations entre Athènes et ses créanciers, les investisseurs, inquiets, attendent lundi un sommet exceptionnel de la zone euro. La Grèce doit rembourser 1.6 milliard d’euros le 30 juin. Christine Lagarde, à la tête du FMI, a indiqué que si la Grèce ne remboursait pas ce montant, elle serait en défaut de paiement. En cas de défaut de paiement, les agences de notation vont réviser en défaut partiel la note de la Grèce, ce qui entraînera, dans le même temps, une baisse de la notation des banques et de l’ensemble des entités publiques. Initialement, Moody’s a prévu de revoir la note grecque le 31 juillet. Nous pouvons craindre, en l’espace de quelques jours, un bank run conduisant à une chute sous 100 milliards d’euros du montant total des dépôts dans le pays. Un contrôle des capitaux, similaire à celui établi récemment en Islande et à Chypre, pourrait être mis en place dans l’urgence.

Sur la semaine, les paires en yens évoluent de manière mitigée, à la hausse en ce qui concerne la paire EUR/JPY grâce au rebond de la devise européenne. La devise nippone reste relativement stable du fait d’une actualité peu déterminante, qui ne lui a pas permis de prendre une direction spécifique. Le billet vert recule de 0.23% face à la devise nippone et s’échange en fin de semaine en-dessous du seuil des 124 yens à 123.09 yens. L’euro, renforcé cette semaine, gagne 0.28% face au yen, dépassant le seuil technique des 140 yens.

Publicité tierce. Il ne s'agit pas d'une offre ou recommandation d'Investing.com. Lisez l'avertissement ici ou supprimez les pubs .

Le cable s’apprécie fortement en raison de la baisse du dollar américain sur la semaine et gagne 1.89%, passant d’un plus bas lundi à 1.5487$ à un plus haut à 1.5930$ hier, soit une progression de près de 450 pips en une semaine et cote en fin de semaine aux encablures des 1.5324$ contre 1.5170$ au plus bas lundi.

L’USD/CAD cède 0.47% sur la semaine et la parité devrait être volatile cet après-midi car le calendrier économique s’annonce rempli avec la publication de l’indice des prix à la consommation, attendu en hausse à 0.3% contre 0.1% précédemment, ainsi que le chiffre des ventes au détail, attendu en légère baisse à 0.3% pour un précédent à 0.5%.

MATIÈRES PREMIÈRES

Depuis le 15 avril, les cours du brut évoluent entre 58$ en support et 62$ en résistance. Le Brent évolue, de son côté, dans un range compris entre 62,50$ et 66,50$ depuis le 26 mai. Cette semaine se tenait de nombreuses négociations dont les résultats pouvaient avoir une influence majeure sur les cours du pétrole. A Vienne, les dirigeants iraniens rencontraient les représentants occidentaux afin de trouver un point d’accord sur le développement nucléaire en Iran. Par la même occasion, en Suisse, à Genève, des pourparlers ont été lancés entre le gouvernement yéménite retranché depuis plusieurs mois en Arabie Saoudite et le chef de la rébellion au Yémen. Enfin, hier, se tenait la réunion des ministres des finances pour trouver un accord sur le dossier grec.

En fin de matinée, sur le New York Mercantile Exchange (NYMEX), le contrat future août « Light Sweet Crude » baisse de 0,40% à 60,60$. A Londres, le Brent de la mer du Nord, sur l’Intercontinental Exchange (ICE), recule de 0,03% à 64,20$.

Publicité tierce. Il ne s'agit pas d'une offre ou recommandation d'Investing.com. Lisez l'avertissement ici ou supprimez les pubs .

Du côté de Genève, les Nations Unies n’ont pas trouvé de solution entre le gouvernement Yéménite et les rebelles. Même si le Yémen ne fait pas partie des principaux exportateurs de pétrole, si une solution est trouvée dans les prochaines semaines, cela permettrait au Yémen de retrouver une production pétrolière plus importante.

En ce qui concerne le dossier iranien, les cinq membres permanents du conseil de sécurité et l’Allemagne se sont donnés jusqu’au 30 juin pour trouver un accord sur le programme d’enrichissement nucléaire lancé par Téhéran depuis plusieurs années. En cas d’accord, l’Iran sortirait de son embargo et pourrait exporter près d’un million de barils supplémentaires par jour d’ici la fin de l’année.

Enfin, c’est l’Eurogroup, hier, qui a suscité toutes les attentions des investisseurs. Aucun accord n’a été trouvé entre les créanciers grecs et le gouvernement d’Alexis Tsipras. Les opérateurs restent nerveux face à ce statu quo.

L’or reprend une tendance haussière suite au discours de la présidente de la banque centrale américaine. Janet Yellen, la présidente de la FED, s’est montrée rassurante sur le calendrier de relèvement des taux. Par ailleurs, les perspectives économiques mises en avant par la FED laissent à penser que les taux ne devraient que très faiblement augmenter d’ici la fin de l’année. L’once d’or consolide aujourd’hui, après le rallye d’hier de plus de 1,4%, en baisse de 0,27% à 1 198$.

Du côté des matières premières agricoles, le blé revient consolider sur son support de mi-mai après avoir atteint les 190€. Ce matin, sur Euronext, la tonne de blé se négocie à 178€. Dans une grande partie nord de la France, la pluie se fait rare depuis quelques semaines. Cela pourrait nuire aux récoltes prévues dans quelques mois. Les opérateurs seront sensibles à la pluviométrie en Europe dans les prochaines semaines, et aux premières informations concernant les rendements. Le maïs reprend 7,76% depuis le 1er juin. Une tonne de maïs s’échange à près de 163€ aujourd’hui.

Publicité tierce. Il ne s'agit pas d'une offre ou recommandation d'Investing.com. Lisez l'avertissement ici ou supprimez les pubs .

Derniers commentaires

Installez nos applications
Divulgation des risques: Négocier des instruments financiers et/ou des crypto-monnaies implique des risques élevés, notamment le risque de perdre tout ou partie de votre investissement, et cela pourrait ne pas convenir à tous les investisseurs. Les prix des crypto-monnaies sont extrêmement volatils et peuvent être affectés par des facteurs externes tels que des événements financiers, réglementaires ou politiques. La négociation sur marge augmente les risques financiers.
Avant de décider de négocier des instruments financiers ou des crypto-monnaies, vous devez être pleinement informé des risques et des frais associés aux transactions sur les marchés financiers, examiner attentivement vos objectifs de placement, votre niveau d'expérience et votre tolérance pour le risque, et faire appel à des professionnels si nécessaire.
Fusion Media tient à vous rappeler que les données contenues sur ce site Web ne sont pas nécessairement en temps réel ni précises. Les données et les prix sur affichés sur le site Web ne sont pas nécessairement fournis par un marché ou une bourse, mais peuvent être fournis par des teneurs de marché. Par conséquent, les prix peuvent ne pas être exacts et peuvent différer des prix réels sur un marché donné, ce qui signifie que les prix sont indicatifs et non appropriés à des fins de trading. Fusion Media et les fournisseurs de données contenues sur ce site Web ne sauraient être tenus responsables des pertes ou des dommages résultant de vos transactions ou de votre confiance dans les informations contenues sur ce site.
Il est interdit d'utiliser, de stocker, de reproduire, d'afficher, de modifier, de transmettre ou de distribuer les données de ce site Web sans l'autorisation écrite préalable de Fusion Media et/ou du fournisseur de données. Tous les droits de propriété intellectuelle sont réservés par les fournisseurs et/ou la plateforme d’échange fournissant les données contenues sur ce site.
Fusion Media peut être rémunéré par les annonceurs qui apparaissent sur le site Web, en fonction de votre interaction avec les annonces ou les annonceurs.
La version anglaise de ce document est celle qui s'impose et qui prévaudra en cas de différence entre la version anglaise et la version française.
© 2007-2024 - Fusion Media Ltd Tous droits réservés