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Le BITCOIN monnaie virtuelle pour investissement réel

Publié le 08/01/2014 14:24
Mis à jour le 09/07/2023 12:32

Bitcoin, c’est quoi ?
Bitcoin, création d’un personnage énigmatique surnommé « Satoshi Nakamoto », est une devise électronique « virtuelle », open-source et décentralisée, créée et sécurisée par un réseau peer-to-peer. Grâce à un système de validation cryptographique, chaque Bitcoin (BTC) est unique et ne peut être contrefait.
De plus, la quantité totale de BTC qui sera mise en circulation, qui pourra être minée, est volontairement limitée à 21 millions, et prend ainsi le contrepied des politiques inflationnistes des banques centrales. Les BTC sont éminemment fractionnables et les coûts de transaction sont extrêmement réduits comparés aux autres systèmes de paiement électronique.
Multiplié par cent. C’est, en l’espace d’un an à peine, la culbute qu’a connue le cours du Bitcoin. Ce qui fait de cette monnaie dématérialisée et décentralisée, comme le soulignait très récemment le Guardian, la monnaie qui affiche le plus fort taux de croissance au monde, et de loin. Depuis le début de l’année 2013, le cours du BTC a été multiplié par plus de sept. Un Bitcoin vaut aujourd’hui plus de 600 EUR, contre 3 en avril 2012 et 10 environ en janvier 2013.

L’expansion des usages
Il est loin le temps où l’usage de Bitcoin comme monnaie d’échange (et non comme simple valeur spéculative ou réserve de valeur) était limité à quelques sites de vente clandestine ou de jeu en ligne. Bitcoin est devenu une manière de « voter avec son porte-monnaie » tout en préservant une composante essentielle du droit de vote : le bulletin secret, et c’est cela même qui lui a valu d’être adopté par des ONG ou des organisations comme Wikileaks, ou WordPress – afin de permettre aux bloggeurs dissidents ou originaires de pays « exclus » du système international de paiements d’accéder à ses services premium.
Les paiements en Bitcoin, acceptés par des revendeurs de MEGA, coulent de source pour une société dont le business model s’appuie sur la protection de la vie privée. Mais Bitcoin compte également de nombreux supporters moins sulfureux, comme Archive.org qui accepte les donations en BTC et offre désormais à ses employés la possibilité de recevoir une partie de leur paye en BTC, Namecheap, le revendeur de noms de domaine, ou encore Reddit.
Grâce aux économies permises par l’utilisation de Bitcoin pour les transactions, le site de vente de produits électroniques Bitcoinstore peut se permettre de pratiquer des prix inférieurs à ceux des mastodontes de la vente en ligne. Du conseil psychologique à l’alimentaire en passant par les soins dentaires, un nombre croissant de commerces physiques les acceptent. Récemment, un Canadien a même mis en vente une propriété immobilière contre des BTC.

Vers la légitimité ?
Bitcoin traverse une étape paradoxale de son histoire. La société française Paymium a été la première au monde à créer une bourse de change en Bitcoin en partenariat avec une institution bancaire accréditée, offrant ainsi des dépôts garantis. Les américains de Coinbase, Coinlab, Tradehill et d’autres lui ont emboîté le pas, soutenus par des fonds de capital-risque. Exante, le premier hedge-fund s’appuyant sur Bitcoin vient de voir le jour à Malte.
L’intégration de Bitcoin dans le système financier mondial ne cesse de s’accroître. Le FinCen (l’équivalent américain du Tracfin, l’autorité anti-blanchiment) vient d’émettre un avis consultatif préconisant la régulation des « échangeurs » de monnaies virtuelles, sans toutefois citer directement Bitcoin. Une mesure perçue par les « Bitcoiners » comme une forme de reconnaissance, mais également comme une forme d’attaque indirecte contre la communauté, qui pourrait se voir assujettie à des contraintes draconiennes sur le sol américain, difficilement compatibles avec l’esprit de Bitcoin.
L’Europe, pour sa part, reste plus réservée. Le porte-parole du commissaire européen Michel Barnier, qui s’était prononcé sur Bitcoin devant le parlement en 2012, nous a déclaré : « la valeur monétaire des Bitcoins actuellement en circulation (NDLR : 11 millions de BTC, soit près d’un milliard de dollars) reste très modeste […] et ne nécessite pas à ce stade d’intervention du régulateur. Nous continuerons naturellement à surveiller l’évolution de ce marché, ainsi que les approches adoptées par les autres régulateurs. »

Caution intellectuelle et engouement populaire
Lors d’un colloque sur les systèmes de paiement, l’ex-vice-président américain Al Gore s’est fendu d’un « Je suis fan de Bitcoin ». Prenant ouvertement parti pour de nouvelles formes de monnaie apolitiques, il continuait : « Bitcoin remplace les fonctions du gouvernement par un algorithme… ce qui est plutôt cool. [….] Petit conseil : n’investissez pas dans une usine de porte-monnaie ». Pour autant, il soulignait la nécessité d’un cadre réglementaire. Le philosophe, écrivain et spécialiste du risque financier Nassim Nicholas Taleb déclarait il y a quelques jours sur Reddit : « Bitcoin constitue les prémices de quelque chose de grand : une monnaie sans gouvernement, quelque chose de nécessaire et d’impératif ».
Dernier facteur expliquant selon de nombreux observateurs le regain d’intérêt pour Bitcoin : le projet de saisie sur les comptes bancaires chypriotes – Chypre s’apprête d’ailleurs à accueillir le premier distributeur automatique de Bitcoins – et la défiance croissante qu’inspire le système bancaire et la politique monétaire des banques centrales, comme en témoigne l’explosion récente de téléchargement d’applications Bitcoin en Espagne, un autre pays durement touché par la crise.
Bitcoin, monnaie dématérialisée par excellence, serait-il en train de prendre la place des valeurs refuges traditionnelles – comme les métaux précieux – en raison de son immunité face aux risques de confiscation et au risque souverain ? Entre intégration et rejet du système financier, Bitcoin joue décidément un sacré numéro d’équilibriste…Bitcoins

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