Le PIB japonais a progressé de 1.5% t/t et de 5.9% a/a selon les chiffres initiaux du premier trimestre. Il est passé à 0.0% au T1, contre-0.3% au trimestre précédent. En outre, la consommation privée a augmenté de 2.1% t/t, les dépenses d'équipement de 4.9% et la demande intérieure de 1.7% d'après les estimations préliminaires du premier trimestre. Le ministre de l'Economie AkiraAmari a souligné les progrès réalisés dans la lutte contre la déflation, ajoutant que l'affaiblissement dû à la hausse de la TVA devrait s'avérer temporaire. Les cross JPY ont évolué en ordre dispersé à Tokyo. La moindre probabilité d'une nouvelle stimulation de la BoJ a atténué les effets des bonnes données économiques. L'USD/JPY est resté plafonné sous 102.00. Les indicateurs de tendance et de dynamique restent plats. Le cross est scotché dans la zone 101.50/103.00. Il faut une cassure dans un sens ou dans l'autre pour lui donner une direction franche. L'EUR/JPY a franchi la base du nuage journalier d'Ichimoku à la baisse (140.01). Le sentiment négatif sur l'euro devrait alimenter la tendance baissière. Des barrières d'options sont placées avant 140.00. Le principal support se trouve sur la MM200 (137.90).
La zone euro publie le PIB préliminaire du premier trimestre et les chiffres définitifs de l'inflation d'avril aujourd'hui. L'EUR/USD résiste grâce essentiellement aux flux dans les obligations en euro. Les rendements italiens et espagnols à 10 ans se maintiennent sous 3.0%. La France et l'Allemagne ont été les premiers pays à communiquer leur PIB ce matin. La première a vu sa croissance ralentir de 0.3% à 0.0% t/t(contre +0.1% att.), tandis que la seconde enregistre une progression de 0.4% à 0.8% t/t c.v.s. (contre 0.7% att.). L'EUR/USD a ouvert les échanges européens sur une tentative baissière à 1.3707. Les données joueront un rôle clé. Une mauvaise surprise pourrait ramener l'EUR/USD sous ses plus bas d'avril (1.3673) et laisserait entrevoir un renforcement de la dynamique baissière. Le principal support s'établit sur la MM200 (1.3626).
La Banque d'Angleterre a publié son rapport trimestriel sur l'inflation (QIR) hier. Comme prévu, le gouverneur Mark Carney a conservé sa position accommodante, en évoquant la contraction des capacités et la nécessité de taux bas jusqu'au premier ou deuxième trimestre 2015. Le GBP/USD s'est affaissé à 1.6754 avant de consolider ses pertes sous 1.6780 (Fibonacci à 61.8% du rebond de mars-mai) en Asie. La dynamique de tendance s'est renforcée à la baisse. Les supports se situent à 1.6723 (MM50), 1.6647 (Fibonacci à 38.2%), puis 1.6627 (MM100). De légères demandes d'options sont placées au-dessus de 1.6780. L'EUR/GBP est remonté à 0.81831 dans le sillage des dénouements post-QIR. C'est à présent l'euro qui définira la direction. Des demandes d'options se développent pour contrer les barrières précédentes à 0.81900/0.82000. Une clôture au-dessus des 0.82000 ouvrira la porte à une correction haussière accrue.
Le temps fort de ce jeudi est la parution du PIB préliminaire du premier trimestre t/t et a/a et de l'IPC final d'avril m/m et a/a de la zone euro. La Banque centrale européenne publie son rapport mensuel. La séance européenne sera également animée par les PIB français, italien et allemand t/t et a/a (T1 préliminaire), l'indice des prix à l'importation et à la production suisses m/m et a/a (avril), les capacités industrielles suédoises (premier trimestre), la balance commerciale norvégienne (avril). En Amérique du Nord, le calendrier comprend les ventes manufacturières (mars) et les ventes de logements anciens m/m (avril) au Canada, ainsi que l'IPC m/m et a/a (avril), les inscriptions au chômage au 10 mai, les demandes d’indemnisation chômage permanentes au 3 mai, les flux TIC nets à long terme et totaux (mars), la production industrielle, l'utilisation des capacités et la production manufacturière (SIC) (avril) aux Etats-Unis.