Le dossier grec est complètement éclipsé sur les marchés financiers par la hausse des taux de la FED et l’évolution des sectorielles, mais il a de forte chances de ressurgir plus vite qu’on ne le croit. La réouverture de la bourse d’Athènes, sans recapitalisation préalable des banques, a été une mauvaise décision. L'objectif politique était de donner l'illusion d'un retour à la normale. Le problème, c’est qu’aujourd’hui les banques grecques ne valent plus rien. L’action d’Alpha Bank (AT:ACBr) cote à 10 cents, celle d'EFG Eurobank Ergasias (AT:EURBr) à 5 cents. Il n’est pas improbable que les bancaires soient suspendues de la cotation si la chute, observée déjà depuis trois séances, se poursuit. Ce serait un aveu d'échec et cela reviendrait à reconnaître la faillite complète de la Grèce.