Les bourses européennes devraient ouvrir sur une note stable

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Les principales bourses asiatiques ont terminé en légère baisse ce lundi matin. L’indice Nikkei de la bourse de Tokyo a terminé en très léger recul de 0,07% à 8 885,15 points tandis que le Hang Seng Index fléchissait de 0,40% à 20 055,42 points. Le Shanghai Composite Index reculait lui aussi peu avant la clôture, de 0,94% à 2 148,58 points. Les marchés semblent être dans une phase de consolidation, malgré les statistiques japonaises décevantes. En effet, la croissance au Japon a ralenti de 0,3% entre avril et juin. La troisième économie mondiale a souffert au deuxième trimestre d'une quasi-stagnation de la consommation des ménages et d’un contexte économique international difficile. L’économie japonaise pourrait connaitre une contraction de son activité avant la fin de l'année. Vendredi soir, Wall Street avait terminé la semaine sur une note positive. Le Dow Jones s’était adjugé 0,32% à 13 207,95 points alors que le Nasdaq Composite avait grappillé 0,07% à 3020,86 points. L’indice élargi, le S&P 500 Index avait quant à lui grimpé de 0,22% à 1405,87 points. Dans une séance avec un volume d’échanges encore très bas, le marché a digéré les mauvaises statistiques chinoises sur le commerce extérieur. L’introduction en bourse du prestigieux club de football anglais : Manchester United, s’est faite dans la douceur. Le titre a terminé totalement à l’équilibre, à 14 dollars. Yahoo de son côté a dévissé de 5,37% après l’annonce de Marissa Mayer, la nouvelle directrice générale venue de chez Google, qui souhaiterait examiner en détail la stratégie du groupe. Cet examen pourrait déboucher sur une remise en cause de la rémunération des actionnaires. L’autre nouvelle venait d’IBM et de Black Berry Research in motion (RIM) qui ont toutes les deux avancé respectivement de 0,44% et 6,28%, alors que la presse fait état d’un intérêt du géant informatique américain pour le fabricant de téléphones canadien en difficulté. Les marchés européens sont attendus aujourd’hui autour de l’équilibre. Le CAC 40 pourrait gagner jusqu'à 0,1% à l'ouverture, le Dax à Francfort pourrait prendre 0,1% et le FTSE à Londres pourrait céder 0,03%. Les principales bourses européennes devraient suivre la tendance asiatique en ouvrant sur une note stable. Les investisseurs devraient être attentifs à la publication mardi des chiffres du produit intérieur brut de la zone euro. Si cette statistique apparait comme décevante, l’espoir d’une action probable de la BCE pour soutenir l’économie devrait grandir à nouveau. Enfin, l’autre actualité marquante de ce jour vient de la banque suisse Julius Baer qui a annoncé qu'elle rachetait pour au moins 860 millions de francs suisses l'activité de gestion de fortune internationale hors des Etats-Unis de Merrill Lynch, filiale de Bank of America.

Forex:
L’actualité sur le marché des changes est marquée par la remontée du dollar après les premiers échanges de ce début de semaine. Le dollar s’apprécie face à 16 des plus grandes devises traitées. Les mauvais résultats du PIB japonais ce matin remettent en évidence l’idée que la situation en Europe pèse sur l’évolution des principales économies, et renforce la demande des investisseurs pour des actifs moins risqués, donc libellés en dollar. La croissance économique au japon n’a augmenté que de 1.4% au second trimestre (données annualisées) alors que les 24 économistes interrogés par l’agence Bloomberg s’attendaient en moyenne à 2.3%. L’USDJPY rebondit de 0.1% ce matin à 78.30 contre 78.20 vendredi à la clôture. La tendance devrait être identique demain, avec les publications du PIB allemand et français pour le deuxième trimestre, dont le premier est attendu en baisse (+0.2% pour Q2), et le second devrait ressortir en contraction (-0.1%). L’EURUSD s’échange ce matin à 1.2280, contre 1.2300 plus tôt pendant la nuit. Les cambistes surveilleront aujourd’hui la vente de titres obligataires italiens pour un montant de 8 milliards d’euros. Enfin, après une séance vendredi en dents de scie, l’AUDUSD et le NZDUSD s’affichent comme étant les moins bons « performers » de ce début de semaine, à respectivement 1.0545 (-0.27%) et 0.8110 (-0.32%). Le mauvais flux d’actualité en provenance d’Asie ce matin provoque des prises de bénéfices sur ces paires qui se sont fortement appréciées depuis plusieurs mois.

Matières premières:
Sur le front des matières premières, le pétrole a terminé la dernière séance de la semaine en territoire négatif, impacté fortement par des publications macroéconomiques chinoises nettement en-dessous du consensus, et attisant ainsi les craintes des opérateurs quant à un ralentissement de la demande au niveau mondial. Dans ce contexte, l’Agence Internationale de l’Energie a également rabaissé ses prévisions de croissance de la demande mondiale de brut pour l’année 2013, ce qui a largement contribué à cette baisse vendredi dernier. Ainsi, aux Etats-Unis, le baril de WTI échéance Septembre abandonnait 0,52%, à 92,87 dollars le baril. Mais sur l’ensemble de la semaine, ce dernier a tout de même réussi à afficher une hausse de 1,61%, consolidant ainsi la montée enregistrée durant la semaine passée. De son côté, le Brent de la mer du Nord, cotant à Londres, suivait les mêmes tendances, affichant une baisse de 0,24% vendredi, à 112,95 dollars le baril, mais restant en territoire positif de 3,68% en progression hebdomadaire. Toujours dans ce contexte tourmenté en raison des craintes en Zone euro et autour de l’économie Chinoise, le métal jaune a su tirer son épingle du jeu et jouer parfaitement son rôle de valeur refuge, les opérateurs s’étant dirigés vers des actifs jugés moins risqués et cotant en dollars. Ainsi, sur la séance de vendredi, l’or a engrangé 0,19% pour finir la séance tout juste en-dessous des 1 620 dollars, à 1 619,87 dollars l’once. Depuis la reprise des échanges, signe que les craintes restent à leur apogée en cette nouvelle semaine estivale, les cours du métal jaune repartaient à la hausse, l’once d’or s’échangeant pour le moment aux encablures des 1 622,50 dollars et risquent peut-être d’aller chercher leur première résistance au cours de la journée, établie à 1 629 dollars l’once.