Les marchés n'étaient pas d'humeur à prolonger leur bonne dynamique vendredi, assommés par l'horreur qui s'est produit à Nice. Tristement habitués au risque terroriste, les marchés n'ont toutefois pas cédé à la panique et n'ont lâché que très peu de terrain. Cette semaine, les marchés devront se replonger dans les résultats des entreprises alors que la saison des résultats du 3ème trimestre va s’accélérer avec également les premières publications d’entreprises françaises. Les attentes étant globalement faibles, toute surprise à la hausse pourrait alimenter la bonne dynamique actuelle.
Les derniers faits marquants :
L'espoir repose toujours sur les banques centrales. Même si aucune mesure n'a encore été annoncée, les marchés espèrent et se préparent à une action forte de la Banque du Japon et de la Banque d'Angleterre, respectivement les 29 juillet et 4 août prochains. Les investisseurs sont donc dans une logique d'anticipation, ne souhaitant pas passer à côté d'un rallye plus important des marchés. Ainsi, même si la situation reste incertaine et n'incite pas forcément à l'euphorie, les acheteurs prennent le dessus sur les vendeurs.
La saison des résultats s'est poursuivie aux États-Unis. Après les résultats solides de JP Morgan, Citigroup et Wells Fargo ont plutôt déçu. Wells Fargo était particulièrement impactée, accusant une baisse de 2,5% soit la plus forte perte de l'indice S&P 500. La banque américaine a publié un bénéfice net trimestriel en baisse de 3,5% en raison de l'augmentation de ses provisions sur créances. Citi parvenait, de son côté, à limiter la casse. Même si les résultats sont moins mauvais qu’annoncé, la situation financière de la banque n’est pas pour autant satisfaisante. Les revenus sont par exemple à un plus bas depuis 2002.
La tentative de coup d'état sanglante en Turquie s'est fait ressentir sur les marchés. Outre la nette baisse de la livre turque, les taux américains, le pétrole et l'or sont remontés en réaction à cette nouvelle. Toutefois, la situation ayant été contenue et le problème ne pouvant pas s’exporter, la réaction des marchés est globalement resté limitée. Seule la devise pourrait pâtir à plus long terme de cet environnement délétère. Après s’être effondrée face au dollar vendredi dernier, la livre turque regagnait du terrain et rattrapait plus de la moitié de ses pertes ce matin.
A suivre aujourd'hui :
Les publications de résultats d'entreprises se poursuivent aux États-Unis avec notamment Bank of America (NYSE:BAC), Yahoo! (NASDAQ:YHOO) et Netflix (NASDAQ:NFLX).
Sur le plan macréconomique, aucune annonce ne retiendra notre attention.