C’est une véritable ruée vers l’or à laquelle on assiste ce vendredi. Au même titre que le Bund allemand ou le franc suisse, le métal précieux profite en effet de son statut de valeur refuge pour progresser de 5%.
Dès les premiers signes annonciateurs de victoire du « Brexit », le cours de l'once est monté jusqu'à 1.359 dollars, en hausse d'environ 8% par rapport au début des échanges asiatiques.
Vers 16h00, l’or limitait ses gains à un peu plus de 5%, se traitant tout de même à son niveau le plus élevé depuis le mois de mars 2014. Pour rappel, le record historique remonte à septembre 2011, avec un cours de 1.921 dollars, en pleine crise des dettes souveraines en Europe.
Les premiers à en bénéficier sont naturellement les sociétés aurifères qui sont pratiquement les seules à être orientées à la hausse ce vendredi. A la bourse de Londres, Randgold Resources (LON:RRS), une entreprise exploitant des mines d'or principalement au Mali, gagnait près de … 20%.
Plus connu des lecteurs d’Oblis, AngloGold Ashanti, troisième producteur mondial d’or, gagnait lui plus de 10% à Johannesburg. Les obligations de ce groupe sud-africain étaient également orientées à la hausse sur le secondaire.
Pour ne citer qu’elle, l’obligation 5,125% - 2022 progressait de deux points à 101% du nominal. La coupure est fixée à 1.000 dollars (risque de change) avec un rating « BB+ » chez Standard & Poor’s.
Pour rappel, les investisseurs qui souhaitent se positionner sur l’or peuvent également le faire en achetant des trackers qui répliquent son évolution.