MARCHÉS ACTIONS
L’indice phare parisien n’a pas réussi à terminer la séance dans le vert. En effet, le CAC 40 impacté par l’aversion au risque des investisseurs a affiché un recul de -1,46% à 4 596,53 points. Ce trend baissier découle des mauvaises statistiques en provenance de la Chine, qui ont accentué une nouvelle fois les craintes des opérateurs de marché. En effet, la production chinoise affiche un recul de 5,9% marquant ainsi le 42ème mois de baisse consécutif.
A l’instar de l’indice français, les principaux indices européens ont également souffert du manque d’appétit pour le risque des investisseurs. L’Euro Stoxx s’est déprécié de 1,33% à 3 226,35 points et le Dax, quant à lui, a perdu 0,9%. Le Ftse n’a pas échappé à cette tendance baissière et a reculé de 1,18%.
Pour cette dernière séance de la semaine, les principaux indices devraient ouvrir dans le vert et renouer ainsi avec le trend haussier entamé depuis le début de semaine.
La Bourse de Tokyo a également terminé la séance dans le rouge. En effet, après la forte volatilité présente sur les marchés, l’indice s’est déprécié de 0,19%.
Malgré les craintes persistantes des investisseurs sur la situation économique de la Chine, les marchés américains ont réussi à gagner du terrain à leur clôture. Le S&P 500 s’est adjugé avec un mieux de 0,47% et le Nasdaq, quant à lui, a terminé avec un mieux de +0,83% à 4 796,2 points.
On note la belle performance d’Apple (NASDAQ:AAPL), qui suite à la présentation de ses nouveautés, affiche un mieux de 2,2%.
Sur le fond des annonces économiques, les investisseurs ont pris connaissance des nouvelles inscriptions au chômage qui sont sorties à 75 000 nouvelles inscriptions. Hier, ont été également publiés les prix des importations qui affichent un recul de 1,8% alors que le consensus établi par les analystes était de 1,6%.
FOREX
La parité EUR/USD progresse de 0.53% sur la journée d’hier et parvient à tester le seuil psychologique des 1.13$ au plus haut. Ce matin, la parité phare du marché des devises se négocie légèrement en-dessous de ce seuil et cote à près de 9 heures aux encablures des 1.1286$, soit en hausse de 0.05%. Les investisseurs restent pour le moment acheteurs euros dans un contexte d’incertitude sur la politique monétaire de la Fed. En effet, les cambistes restent mitigés entre une augmentation des taux de l’institution monétaire dès le mois de septembre ou bien en décembre.
Aujourd’hui la journée sera relativement calme en terme d’indicateurs macroéconomiques. Les intervenants de marché attendront la réunion de l’Eurogroupe mais également le chiffre des prix à la production sur le mois d’août aux Etats-Unis, attendu en baisse de 30 points de base à -0.1% contre 0.2.
Les paires en yen gagnent du terrain ce matin encore, et ce, depuis le début de la semaine : le dollar contre le yen s’échange ce matin au-dessous du seuil des 120 yens à 120.64 yens. L’euro progresse également face au yen à 136.10 yens à près de 9 heures.
MATIÈRES PREMIÈRES
Pour la 4ème séance consécutive le baril de brut a évolué dans son range 44,12$ - 45,75$. Le baril de brut est venu rebondir sur son support avec un plus bas à 43,35$ pour clôturer en hausse de 3,61% à 45,69$. Malgré le fait que le Department of Energie de l’administration américaine publie des chiffres en augmentation concernant les stocks de brut, le pétrole a réussi à tenir le cap haussier engagé en début de journée durant la séance en Europe. En effet, la veille, les investisseurs ont eu une première estimation des stocks grâce aux chiffres de l’API qui avait anticipé une hausse de 2,1 millions de barils. Le chiffre officiel se situant légèrement au-dessus à 2,5 millions de barils supplémentaires par rapport à la semaine précédente.
Ce matin, le baril de brut n’arrive pas à franchir sa résistance des 45,75$ et le baril de Brent consolide légèrement. Sur le New York Mercantile Exchange (NYMEX), le contrat future octobre « Light Sweet Crude » perd 0,97%% à 45,48$. A Londres, le pétrole Brent de la mer du Nord, même échéance, sur l’Intercontinental Exchange (ICE) est en légère baisse de 0,29% à 48,59$. Le spread entre les deux barils s’élève à 3,11$.
Dans la salve de chiffres publiés hier par le DoE, on peut remarquer que la demande en produits distillés comme l’essence reste intacte et que les réserves de Cushing en Oklahoma ont baissé. Cependant les marchés pétroliers ne semblent pas prêts à un fort rebond, alors que le DoE publiait des prévisions en baisse concernant la demande de brut pour 2016 et que parallèlement l’OPEP ne souhaite toujours pas abaisser son offre.
Quelques minutes avant la publication des stocks de brut, à 16h30, les stocks de gaz naturel se sont révélés en baisse par rapport au consensus : 65Btu alors que le marché avait anticipé une hausse de 75 British thermal unit, ce qui a permis au gaz de rebondir de 1,58% à 2,69$.