En moins d’un mois, trois personnes se sont suicidées en Espagne en apprenant qu’elles allaient être expulsées de leur logement. Les associations de défenses des consommateurs se sont emparées depuis plusieurs années du dossier des saisies de logements. Hier, l’Association Espagnole des Banques a annoncé qu’elle gèlerait les saisies hypothécaires pendant deux ans.
La Troïka, autrement dit les bailleurs de fonds de la Grèce (l’Union Européenne, la Commission Européenne et le FMI), a annoncé hier qu’elle était prête à donner deux années de plus à la Grèce pour redresser ses finances. Selon le journal allemand Die Welt, la Troïka a précisé que ce délai était nécessaire pour qu’Athènes puisse atteindre ses objectifs en trouvant 20,7 milliards d’euros d’économies d’ici 2014.
La réunion de l’Eurogroupe dédiée à la création d’un accord autour de la dette grecque s’est tenue hier soir. Le FMI et l’Eurogroupe ont montré au grand jour leurs désaccord et notamment sur des « détails techniques ». L’Eurogroupe souhaite que la Grèce ramène sa dette à 120% de son PIB en 2022 tandis que le FMI souhaite que le pays atteigne ce même seuil en 2022 … La différence est minime mais elle pointe surtout du doigt l’absence de réel consensus entre les bailleurs de fonds. L’eurogroupe attendu du FMI d’être plus clément. Mais l’enjeu de cette réunion a également résidé dans la recherche de nouvelles sources de financement pour la Grèce, l’Eurogroupe ne souhaitant plus que le contribuable européen mette la main à la poche. La prochaine réunion aura lieu le 20 novembre.
Hier, nous évoquions le recul du PIB japonais. Aujourd’hui, notre analyse portera en partie sur un autre géant de l’économie mondiale : la Russie. Le pays fait en effet face à quelques difficultés économiques ; la croissance de l’économie russe a ralenti au troisième trimestre, les investissements et la demande intérieure sont en effet en recul au troisième trimestre. Néanmoins, la croissance du PIB a atteint 2,9% au troisième trimestre, soit un fort ralentissement vis-à-vis des croissances du premier et deuxième trimestre, respectivement de +4,9% et +4%. La consommation est quant à elle impactée par l’inflation croissante, en particulier pour les classes sociales les plus modestes.
Les chiffres publiés ce matin pour le marché de l’emploi français ne sont guère encourageant : en un an, l’économie française a détruit 63.800 emplois. Au troisième trimestre, l’emploi salarié dans les secteurs marchands non agricoles aurait diminué de 0,3%, soit 50.400 postes détruits, plus du double du trimestre précédent. La forte baisse du travail intérimaire durant le troisième trimestre (-6,6%) est en grande partie responsable de ces mauvais résultats.