BMW (DE:BMWG), dont les ventes ont connu un nouveau trimestre de haut vol, vient de placer trois nouvelles obligations sur le marché américain de la dette de haute qualité.
Nous l’avons déjà mentionné sur Oblis, grâce à la remontée des taux d’intérêts outre-Atlantique, obtenir un rendement décent à court terme via un émetteur réputé « solide » ne relève plus de l’utopie.
Noté « A+ » chez Standard & Poor’s, le constructeur bavarois, qui détient également les marques Mini et Rolls Royce, vient d’en faire une nouvelle fois la démonstration.
Sa filiale BMW US Capital LLC, chargée de lever des fonds sur les marchés américains, vient ainsi de proposer un coupon de 2,95% pour sa nouvelle obligation à maturité 2022.
Les coupons sont un peu plus élevés en ce qui concerne les nouvelles obligations à maturité 2024 et 2029, lesquels se montent respectivement à 3,15 et 3,625%.
Une BMW sous le pair à 97% du nominal
Si ces trois nouvelles émissions se traitent aux alentours du pair, des obligations émises par le passé par BMW sont disponibles à un prix nettement inférieur au pair, ce qui présente un avantage fiscal certains pour l’épargnant résident belge.
A ce titre, Oblis a épinglé l’obligation que BMW avait placée en septembre 2016 et qu'il doit rembourser dans deux ans.
Egalement par coupures de 2.000 dollars, elle est disponible à l’achat à 97,50% du nominal, portant son rendement annuel à 2,85%.
Un premier trimestre florissant
Les ventes des marques du groupe BMW ont connu un nouveau trimestre de haut vol, faisant mieux que ses grands concurrents Audi et Mercedes, avec un total de 605.333 véhicules écoulés durant les trois premiers mois de l’année.
Le constructeur bavarois a même signé un mois de mars record, durant lequel il a livré 263.319 unités, du jamais vu selon le groupe munichois.
A l’occasion d’une conférence de presse, le management a fait savoir que l’année en cours se déroulait « conformément aux attentes, compte-tenu du renouvellement de la série 3 et des vents contraires rencontrés sur certains marchés ».
Dans un contexte de hausse de ses dépenses en investissement liée à l’électrification de sa gamme, mais aussi des limitations des émissions de CO2 et du Brexit, BMW s’attend toutefois à ce que son bénéfice avant impôts recule cette année, tandis qu’il s’apprête à lancer un programme de 12 milliards d’euros d’économies d’ici 2022.