Depuis début décembre 2013, nous considérons raisonnable de revenir à une allocation neutre. Nous l’avons confirmé dans nos twittes et notre stratégie d’investissement publiée début janvier.
Les derniers évènements nous incitent-ils à modifier cette allocation ? Pas encore ! Les turbulences vont persister tant que les pays émergents ne seront stabilisés.
Les emprunts d’états resteront soutenus. La tourmente des pays émergents est éminemment déflationniste pour les pays développés. Elle sera un frein à la remontée des taux d’intérêt et pourrait inciter la Fed à différer la normalisation de sa politique monétaire et la BCE à agir.
Comme à la fin des années 90, la crise des pays émergents pourrait être un facteur favorisant l’apparition d’une bulle sur les actions des pays développés, à condition que leurs économies ne soit pas impactées.
Cela reste notre scenario central. En effet, le poids des pays à risque est faible par rapport à l’économie mondiale, la Chine tourne autour de 7.5% de croissance et le Japon va dans la bonne direction.
En revanche, la dynamique européenne semble s’essouffler. Au total, la conjonction d’une possible révision de la croissance mondiale en 2014 dans un contexte où le consensus reste très optimiste nous incite à la retenue et à conserver une part d’emprunt d’états. Mais, en l’absence de risque récessioniste, de valorisations acceptables et de l’absence d’alternative, la hausse devrait se poursuivre.
Conseil : Se tenir prêt à renforcer les actions et à raccourcir la duration des obligations