Depuis 2014, la liquidité en dollars au niveau mondial n’a cessé de chuter pour atteindre des niveaux inquiétants, qui ne sont pas sans rappeler les dernières périodes de récession. Ce problème va inexorablement entrainer une hausse des taux d’intérêt qui devrait dans un premier temps pénaliser les pays et actifs émergents. Les économies développées ne sont toutefois pas à l’abri des conséquences de ce mouvement. Ainsi, on observe déjà un problème d’accès aux USD pour les entreprises nippones (qui a été toutefois partiellement résolu grâce à une action prise cet été par la banque centrale japonaise visant à approvisionner massivement en USD les entreprises locales).
Le gouverneur de la banque centrale d’Afrique du Sud a déclaré récemment que le taux d’intérêt n’a pas vocation à évoluer de manière concomitante avec le taux directeur de la Fed. Ce n’est pourtant pas ce que nous enseigne l’histoire. Tout porte à croire que l’Afrique du Sud va durcir sa politique monétaire dans la foulée de la Réserve Fédérale américaine.
La récente cassure de la zone des 1600 points pour l’indice MSCI World est le signal d’une correction plus importante à venir, en direction des points bas atteints au début de l’été.