Un rendement de 6,80% pour la nouvelle obligation Financière Gaillon 8 SAS
Le groupe immobilier français Kaufman & Broad, par l’intermédiaire de sa société mère Financière Gaillon 8 SAS, vient de lever 370 millions d’euros d’obligations à cinq ans.
Placées au pair à 100% du nominal, elles ont offert un rendement de 7% à l'émission tandis que le coupon sera payable semestriellement les 30 septembre et 30 mars de chaque année jusqu’à l’échéance.
Ce jeudi matin, dans les premiers échanges sur le marché secondaire, il faut compter sur un prix de 100,50% du nominal pour se procurer l'obligation. Le rendement est dès lors porté à 6,80%.
L’émission bénéficie du statut de « dette Senior Unsecured » et est disponible par coupure de 100.000 euros. Précisons que ces obligations sont subordonnées à une facilité de crédit de 150 millions d’euros accordée à Kaufman & Broad.
Par ailleurs, comme c’est souvent le cas pour les émissions obligataires de la catégorie « High Yield », les conditions d’émission prévoient une possibilité de remboursement par anticipation de l’emprunt. Concrètement, l’émetteur peut exercer son droit de rachat :
- Le 30 septembre 2017 à 150% du nominal ;
- Le 30 septembre 2018 à 125% du nominal.
A propos de Kaufman & Broad SA
Kaufman & Broad indique sur son site internet concevoir, développer, faire construire et commercialiser des maisons individuelles en village, des appartements et des bureaux pour compte de tiers. Kaufman & Broad se présente également comme l'un des premiers Développeurs-Constructeurs français par la combinaison de sa taille, de sa rentabilité et de la puissance de sa marque.
Depuis le 10 juillet 2007, Kaufman & Broad SA est détenu majoritairement par Financière Gaillon 8, une société ultimement contrôlée par des fonds gérés par PAI partners (PAI). Cette dernière est l'une des principales sociétés européennes de capital-investissement en France.
Standard & Poor's a assigné un rating préliminaire « B » à la Financière Gaillon 8 ainsi qu’à l’emprunt, accompagné d’une perspective « stable ». Cette note préliminaire, située en catégorie spéculative, « reflète un modèle économique sain mais un profil de risque financier « très endetté », a souligné l’Agence.