Oblis vous dévoile quelques-unes des opérations dans le pipeline du marché primaire obligataire. Certaines de celles-ci pourraient être bouclées assez rapidement. À noter que les obligations récemment émises sont reprises dans notre sélection.
ROLLS-ROYCE – Le motoriste britannique a annoncé une levée de fonds attendue depuis plusieurs semaines. Rolls-Royce (LON:RR) compte faire appel aux actionnaires existants dans le cadre d’une augmentation de capital de 2 milliards de livres sterling (2,2 milliards d’euros). Il compte également solliciter le marché obligataire à hauteur d’un milliard de livre sterling (1,1 milliard d’euros) et contracter un prêt à terme du même montant. Affranchie de sa division automobile vendue à la fin du siècle dernier à BMW (DE:BMWG), Rolls-Royce concentre ses activités sur la construction de moteurs pour l’industrie aéronautique.
TORNATOR – Le groupe finlandais Tornator a démarré une série de rencontres avec les investisseurs, en vue de l’émission d’un emprunt de 300 millions d’euros d’une durée de six ans. L’obligation aura le statut de "Green bond" (Obligation verte). Le cœur de métier de Tornator est la production de bois et la vente de droits de coupe. Il a réalisé l’année dernière un chiffre d’affaires de 106 millions d’euros.
SOCIETE DU GRAND PARIS – La Société du Grand Paris (SGP), notée "Aa2" chez Moody’s et "AA" chez Ftich, dans la catégorie "Investment grade" a annoncé son intention de lever de la dette à 10 et 40 ans en euro. Ici aussi, les obligations répondront aux critères de "Green bond" (Obligation verte). Aucun autre détail n’est disponible au stade actuel étant donné que les roadshows ne débutent qu’à partir du 6 octobre. Pour l'essentiel, la SGP est chargée de concevoir et réaliser le Réseau de transport public du Grand Paris (RTGP) connu sous le nom de Grand Paris Express.
CAESARS / WILLIAM HILL – Parmi les opérations potentielles, le rachat du groupe britannique de paris William Hill par le groupe de casinos américain Caesars, moyennant 3 milliards de livres (plus de 3,3 milliards d’euros), pourrait donner lieu à l’émission d’emprunts obligataires.
NEURAXPHARM – Autre deal possible: le refinancement du rachat de Neuraxpharm par le fonds de private equity Permira. Ce dernier l’a racheté à un autre fonds d’investissement, Apax. Aucun détail de l’opération n’a été communiqué. Mais selon l’agence Reuters, qui se base sur des sources proches du dossier, le deal valorise Neuraxpharm 1,6 milliard d’euros, dettes comprises. La société allemande Neuraxpharm se concentre sur le traitement des désordres du système nerveux central. Elle réalise un chiffre d’affaires annuel de l’ordre de 480 millions d’euros.