Ce midi sur les marché pétroliers, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en janvier 2016 tentait perdait 2,3% à 37,6 dollars, le WTI américain de même échéance reculant plus modérément de 0,5% à 37,2 dollars.
Le Brent marque peut-être le coup après une décision américaine qui pourrait, une fois mise en oeuvre, réduire de nouveau la différence de prix entre le Brent et le WTI. Pour mémoire, le premier des deux est devenu la référence (le 'benchmark') pour environ les deux tiers des pétroles négociés dans le monde.
Le WTI américain avait effectivement perdu de sa superbe en raison notamment du fait que depuis 1975, période des chocs pétroliers, son exportation (celle de pétrole brut uniquement) était interdite par une loi fédérale en raison de la sécurité des approvisionnements des Etats-Unis. Du moins en principe, car les exceptions étaient de plus en plus nombreuses.
Or hier au Congrès, le parlement américain, un compromis budgétaire entre démocrates et républicains semble présager d'un assouplissement, sinon du terme de cette interdiction des exportations de brut américain.
De ce fait, étant donné les qualités physiques relativement proches du WTI et celle du Brent, toute différence de prix devient difficile à justifier fondamentalement.
Pour mémoire, en raison de la hausse de la production pétrolière américaine conjuguée à cet embargo sur les exportations, le WTI a pu dans un passé récent sous-coter de Brent de plus de 15 dollars.
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