Les cours des barils de pétroles de référece pourraient bien terminer cette semaine sur une hausse de l'ordre de 1,5% (le cas échéant, une première depuis septembre), alors que l'OPEP se réunira jeudi prochain à Vienne. Vendredi à mi-séance, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en janvier 2015 prenait 1,9% à 80,8 dollars, le WTI américain de même échéance le suivant de 1,7% à 77,1 dollars.
Le cartel pétrolier de l'OPEP se réunira le 27 novembre à Vienne et à cette occasion, il se prononcera sur ses quotas de production de 30 millions de barils de brut par jour, qui de facto sont dépassés actuellement.
Les analystes d'Aurel BGC indiquent, alors que la thématique de la suroffre a lourdement pesé sur les cours du brut depuis le mois d'août : les investisseurs restent aussi nerveux avant la réunion de l'OPEP. Les contacts bilatéraux se multiplient actuellement entre pays membres de l'OPEP. L'Iran, le Venezuela et la Libye plaident pour un accord de réduction de la production, mais le Koweït et l'Iran ont jugé peu probable une décision en ce sens malgré la chute des cours à des plus bas de quatre ans.
Prudence cependant car selon Saxo Banque, les avis sont très partagés puisque la moitié des vingt analystes du sondage Bloomberg pense que l'OPEP va réduire son objectif de production tandis que l'autre moitié ne prédit aucun changement. La guerre de prix fait toujours rage entre l'Arabie Saoudite et les Etats-Unis qui sont plus compétitifs grâce à leur nouveau processus de production.
Cependant, le ministre vénézuélien chargé du pétrole, Rafael Ramirez, semble sous-entendre que si l'OPEP décidait de réduire sa production, Caracas lui emboîterait le pas. 'Ce qui rend l'éventualité d'une baisse des quotas un peu plus probable', indiquent les analystes Matières premières de Commerzbank.
Copyright (c) 2014 CercleFinance.com. Tous droits réservés.