Wall Street a ouvert sans grand changement vendredi, assimilant une révision en baisse de la croissance américaine trimestrielle qui n'affectait pas outre mesure des marchés toujours à un haut niveau: le Dow Jones cédait 0,06% et le Nasdaq prenait 0,01%.
Vers 14H40 GMT, l'indice vedette Dow Jones Industrial Average reculait de 11,08 points à 18.203,34 points, non loin de son record de clôture franchi cette semaine à 18.224,57 points, et le Nasdaq, à dominante technologique, avançait de 0,66 point à 4.988,55 points, juste en-dessous du seuil des 5.000 points et de ses sommets historiques d'il y a quinze ans.
L'indice élargi S&P 500, très suivi par les investisseurs, gagnait 0,02%, soit 0,40 point à 2.111,14 points, lui aussi proche de ses plus hauts niveaux.
Jeudi, Wall Street avait fini en ordre dispersé, une chute des cours du pétrole et des indicateurs mitigés ralentissant le marché: le Dow Jones avait perdu 0,06% à 18.214,42 points, tandis que le Nasdaq, stimulé par un secteur technologique en forme, avait gagné 0,42% à 4.987,89 points.
Désormais, la Bourse continue à hésiter "après une révision à la baisse de la croissance (américaine) au quatrième trimestre", ont mis en avant les experts de Charles Schwab, soulignant que le nouveau chiffre restait un peu supérieur aux attentes.
Dans sa deuxième estimation du PIB trimestriel, le département du Commerce a fait état d'un ralentissement de la croissance à 2,2% au dernier trimestre, dans le sillage de la conjoncture mondiale, alors que les analystes l'attendaient à 2,1%.
Dans l'ensemble, la Bourse, qui a peu évolué cette semaine, semble sur le point de conclure un mois de février très réussi, au cours duquel le Dow Jones a gagné environ 6%, soit pour le moment sa plus forte hausse mensuelle depuis octobre 2011.
"Et maintenant ?", s'est demandé Patrick O'Hare, de Briefing.com. "La situation grecque s'est apaisée, la Russie et l'Ukraine essaient de respecter un cessez-le-feu, la présidente de la Réserve fédérale, Janet Yellen, a actualisé les perspectives sur sa politiques monétaire et la saison des résultats trimestriels d'entreprises est, dans les faits, finie."
"A l'entame de mars, le marché pourrait bien être coincé à ces niveaux, dans l'attente du prochain catalyseur", a-t-il estimé.
Le marché obligataire était en petite hausse, le rendement des bons du Trésor à 10 ans baissant à 2,014% contre 2,033% jeudi soir, et celui à 30 ans à 2,615% contre 2,629% précédemment.