Le doute était toujours de mise sur les marchés pétroliers alors que la conférence de l'Opep se tiendra à la fin du mois. Ce midi en Europe, le baril de Brent de mer du Nord livrable en janvier 2017 se reprenait de 3,2% à 45,9 dollars, le WTI américain d'échéance décembre perdant 1,6% à 45,1 dollars.
En effet Robert Dudley, le directeur général de la major britannique BP (LON:BP), a déclaré que le marché reste globalement pessimiste quant à la réduction de sa production par l'Opep.
C'est en effet le 30 novembre que le cartel pétrolier réunira, à Vienne, ses ministres du Pétrole pour détailler comment il compte s'y prendre pour rétablir ses quotas à 32,5-33 millions de barils/jour. Ce qui suppose de baisser une production Opep... qui ne fait que grimper depuis le début de l'année, à 33,6 millions de barils/jour en octobre.
Et si l'Opep ne parvenait pas à tenir ses promesses ? Ce ne serait pas forcément si grave. Selon CMC Markets France, le patron de BP semble croire que le risque haussier résultant d'un accord n'est pas intégré par le marché, et qu'en cas de désaccord, le baril ne devrait pas subir de mouvement vendeur massif.
A plus court terme, le marché prendra connaissance tout à l'heure des stocks pétroliers des Etats-Unis. Selon le consensus, l'EIA devrait annoncer une augmentation de 1,5 million des stocks de brut contreblancée par des baisses du côté des produits raffinés.
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