Les marchés actions européens ont basculé en territoire négatif dans le sillage de Wall Street. L'actualité est évidemment très faible, jour férié oblige.
Peu après 16h, l'AEX (Amsterdam) et le CAC 40 reculent de respectivement 0,2 et 0,4%, alors qu'à Zürich le SMI abandonne 0,5%. L'Ibex 35 (Madrid) et le Footsie MIB (Milan) lâchent pour leur part 0,6 et 0,8%, tandis que le Dax et le BEL 20 (Bruxelles) se replient tous deux de 0,7%. Le Footsie 100 limite davantage la casse avec une perte anecdotique de 0,1%.
A propos des indicateurs, l'activité manufacturière a enregistré une expansion inattendue en octobre aux Etats-Unis, à en croire les résultats de l'enquête mensuelle de l'Institute for Supply Management (ISM). L'indice ISM manufacturier s'est en effet établi à 51,9 le mois dernier, contre 51,5 (chiffre non révisé) en septembre, alors que les économistes attendaient en moyenne une stabilité en rythme séquentiel.
Le Département du Commerce a en revanche fait état d'une diminution de 0,4% des dépenses de construction aux Etats-Unis au titre du mois de septembre, contre a contrario une augmentation de 0,5% anticipée par le consensus.
Toutefois, 'avec une concentration grandissante sur l'élection du 8 novembre, les données économiques n'ont guère d'impact sur les marchés financiers', soulignait non sans raison le bureau de recherche économique de Raymond James ce matin.
Sur le marché des changes, l'euro prend désormais 0,6% à près de 1,1042 dollar, alors que le baril de Brent progresse d'un peu plus de 0,3% à 48,8 dollars.
Enfin, concernant les valeurs, le titre Shell (AS:RDSa) bondit de 3,5% après des comptes trimestriels bien meilleurs que prévu, avec un bénéfice net en hausse de 18% à 2,8 milliards de dollars.
A contrario, le titre BP (LON:BP) cède 3,2%, soit l'une des plus fortes baisses du Footsie 100, malgré la publication d'un bénéfice net lui aussi supérieur aux anticipations au titre du troisième trimestre. Celui-ci est en effet ressorti à 933 millions de dollars, contre 780 millions prévus par les analystes, après 1,8 milliard un an auparavant et 720 millions au deuxième trimestre.
Aux prises avec un environnement de prix toujours défavorable, le géant britannique du pétrole a également annoncé une réduction d'un milliard de dollars de ses projets d'investissements à 16 milliards cette année. Ils devraient par ailleurs se situer dans une fourchette comprise entre 15 et 17 milliards de dollars en 2017.
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Peu après 16h, l'AEX (Amsterdam) et le CAC 40 reculent de respectivement 0,2 et 0,4%, alors qu'à Zürich le SMI abandonne 0,5%. L'Ibex 35 (Madrid) et le Footsie MIB (Milan) lâchent pour leur part 0,6 et 0,8%, tandis que le Dax et le BEL 20 (Bruxelles) se replient tous deux de 0,7%. Le Footsie 100 limite davantage la casse avec une perte anecdotique de 0,1%.
A propos des indicateurs, l'activité manufacturière a enregistré une expansion inattendue en octobre aux Etats-Unis, à en croire les résultats de l'enquête mensuelle de l'Institute for Supply Management (ISM). L'indice ISM manufacturier s'est en effet établi à 51,9 le mois dernier, contre 51,5 (chiffre non révisé) en septembre, alors que les économistes attendaient en moyenne une stabilité en rythme séquentiel.
Le Département du Commerce a en revanche fait état d'une diminution de 0,4% des dépenses de construction aux Etats-Unis au titre du mois de septembre, contre a contrario une augmentation de 0,5% anticipée par le consensus.
Toutefois, 'avec une concentration grandissante sur l'élection du 8 novembre, les données économiques n'ont guère d'impact sur les marchés financiers', soulignait non sans raison le bureau de recherche économique de Raymond James ce matin.
Sur le marché des changes, l'euro prend désormais 0,6% à près de 1,1042 dollar, alors que le baril de Brent progresse d'un peu plus de 0,3% à 48,8 dollars.
Enfin, concernant les valeurs, le titre Shell (AS:RDSa) bondit de 3,5% après des comptes trimestriels bien meilleurs que prévu, avec un bénéfice net en hausse de 18% à 2,8 milliards de dollars.
A contrario, le titre BP (LON:BP) cède 3,2%, soit l'une des plus fortes baisses du Footsie 100, malgré la publication d'un bénéfice net lui aussi supérieur aux anticipations au titre du troisième trimestre. Celui-ci est en effet ressorti à 933 millions de dollars, contre 780 millions prévus par les analystes, après 1,8 milliard un an auparavant et 720 millions au deuxième trimestre.
Aux prises avec un environnement de prix toujours défavorable, le géant britannique du pétrole a également annoncé une réduction d'un milliard de dollars de ses projets d'investissements à 16 milliards cette année. Ils devraient par ailleurs se situer dans une fourchette comprise entre 15 et 17 milliards de dollars en 2017.
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