Investing.com - L'euro a poursuivi sa remontée face au dollar U.S. et au yen ce mardi, avec l'apaisement des craintes concerant les détails du plan de secours aux banques de l'Espagne, mais il demeurait fragilisé par les inquiétudes persistantes au sujet de cette dernière et de la Grèce.
En fin de première partie de séance européenne, il demeurait proche de son pic du jour devant le dollar U.S. avec un couple EUR/USD gagnant 0.3% pour grimper à 1.2519.
Il a en effet bénéficié d'un affermissement de l'atmosphère, mais la prudence était toujours de mise, jugulant toute flambée tant que la source des aides n'était pas définie, et que le flou demeurait quand à l'aggravation possible par les traites de cette bouée de sauvetage du problème des coûts des emprunts nationaux.
Le taux des obligations décennales espagnoles s'est élevé ce matin jusqu'à 6.65%, se maintenant dangereusement proche du seuil critique des 7% estimés intenables sur le long terme.
La nervosité était exacerbée par l'imminence des élections législatives de dimanche en Grèce, qui pourraient décider de son futur au sein ou non du bloc euro.
Il en a été de même avec le yen, l'EUR/JPY prenant 0.4% pour se hisser à 99.55.
Ce dernier s'était auparavant trouvé affaibli après que le Fonds Monétaire International ait déclaré qu'il était "légèrement surévalué", tout en laissant savoir qu'il soutenait le point de vue du pays concernant les interventions sur le marché des changes, étant donné la situation actuelle.
La livre sterling lui a mieux résisté, l'EUR/GBP n'arrachant que 0.02% pour frémir jusqu'à 0.8061.
Des résultats officiels avaient signalé ce matin que la production manufacturée du Royaume-Uni avait reculé de 0.7% en avril, alors qu'une régression de 0.2% était déjà redoutée, alimentant les rumeurs de nouveaux assouplissements monétaires de la part de la Banque d'Angleterre.
Le franc suisse a par contre fait mieux que résister à la pression, l'EUR/CHF trébuchant de 0.01% pour reprendre pied à 1.2009.
Le gouvernement suisse a pour sa part revu ses prédictions de croissance à la hausse, affirmant que la force de la demande nationale aidait à mitiger les effets néfastes de la force de la monnaie helvète sur les exportations.
Le secrétariat d'état à l'économie a donc déclaré espérer 1.4% de progression pour 2012, au lieu des 0.8% envisagés en mars, tout en avertissant qu'une sévère récession en zone euro aurait des répercussions sur le pays.
Ses homologues australienne, canadienne et néo-zélandaise ont également largement exercé leur domination, l'EUR/AUD tombant de 0.3% vers 1.2615, l'EUR/CAD reculant de 0.14% pour se retrouver à 1.2857 et l'EUR/NZD plongeant de 0.6% pour fondre à 1.6131.
Les Etats-Unis comptaient pour leur part fournir en cours de journée leurs informations concernant les prix à l'importation ainsi qu'un rapport gouvernemental sur l'état du budget fédéral.
En fin de première partie de séance européenne, il demeurait proche de son pic du jour devant le dollar U.S. avec un couple EUR/USD gagnant 0.3% pour grimper à 1.2519.
Il a en effet bénéficié d'un affermissement de l'atmosphère, mais la prudence était toujours de mise, jugulant toute flambée tant que la source des aides n'était pas définie, et que le flou demeurait quand à l'aggravation possible par les traites de cette bouée de sauvetage du problème des coûts des emprunts nationaux.
Le taux des obligations décennales espagnoles s'est élevé ce matin jusqu'à 6.65%, se maintenant dangereusement proche du seuil critique des 7% estimés intenables sur le long terme.
La nervosité était exacerbée par l'imminence des élections législatives de dimanche en Grèce, qui pourraient décider de son futur au sein ou non du bloc euro.
Il en a été de même avec le yen, l'EUR/JPY prenant 0.4% pour se hisser à 99.55.
Ce dernier s'était auparavant trouvé affaibli après que le Fonds Monétaire International ait déclaré qu'il était "légèrement surévalué", tout en laissant savoir qu'il soutenait le point de vue du pays concernant les interventions sur le marché des changes, étant donné la situation actuelle.
La livre sterling lui a mieux résisté, l'EUR/GBP n'arrachant que 0.02% pour frémir jusqu'à 0.8061.
Des résultats officiels avaient signalé ce matin que la production manufacturée du Royaume-Uni avait reculé de 0.7% en avril, alors qu'une régression de 0.2% était déjà redoutée, alimentant les rumeurs de nouveaux assouplissements monétaires de la part de la Banque d'Angleterre.
Le franc suisse a par contre fait mieux que résister à la pression, l'EUR/CHF trébuchant de 0.01% pour reprendre pied à 1.2009.
Le gouvernement suisse a pour sa part revu ses prédictions de croissance à la hausse, affirmant que la force de la demande nationale aidait à mitiger les effets néfastes de la force de la monnaie helvète sur les exportations.
Le secrétariat d'état à l'économie a donc déclaré espérer 1.4% de progression pour 2012, au lieu des 0.8% envisagés en mars, tout en avertissant qu'une sévère récession en zone euro aurait des répercussions sur le pays.
Ses homologues australienne, canadienne et néo-zélandaise ont également largement exercé leur domination, l'EUR/AUD tombant de 0.3% vers 1.2615, l'EUR/CAD reculant de 0.14% pour se retrouver à 1.2857 et l'EUR/NZD plongeant de 0.6% pour fondre à 1.6131.
Les Etats-Unis comptaient pour leur part fournir en cours de journée leurs informations concernant les prix à l'importation ainsi qu'un rapport gouvernemental sur l'état du budget fédéral.