Investing.com - L'euro demeurait proche de creux de plusieurs mois face au dollar U.S. et au yen ce jeudi, s'étant trouvé largement affaibli par de mauvaises performances économiques de la région où il a cours, ravivant l'angoisse concernant l'impact de la crise de la dette sur les perspectives de croissance.
En fin de première partie de séance européenne, il fléchissait aux abords d'un gouffre de 22 mois contre le dollar U.S. avec un couple EUR/USD trébuchant de 0.02% pour glisser à 1.2579.
Le moral avait flanché après qu'il ait été signalé que l'activité secondaire de la zone euro avait connu en mai son coup de frein le plus important depuis juin 2009, tandis que la tertiaire réalisait son recul le plus important des sept derniers mois.
L'industrie allemande a quand à elle connu son pire ralentissement en trois ans pour la même période, ranimant les peurs portant sur les conséquences de la crise de la dette de la zone euro sur la plus grosse économie de cette dernière.
Il était aussi à noter que le baromètre des affaires germaniques établi par l'institut Ifo pour la recherche économique avait subi ce mois-ci une dégradation notable, tiré vers le bas par les le flou touchant le futur de la région.
La frilosité était omniprésente après que le sommet informel des chefs de l'Union Européenne tenu hier n'ait guère apporté de lumière sur la manière dont ceux-ci comptaient lutter contre le surendettement.
Ils ont répété leur voeu que la Grèce demeure en zone euro, mais l'ont encouragée à tenir ses engagements concernant les mesures de rigueur et mener à bien les réformes exigées par son plan de secours.
La monnaie unique a également céddé quelques pouces de terrain à la livre sterling, l'EUR/GBP trébuchant de 0.03% pour glisser à 0.8015.
Les autorités britanniques avaient fait savoir ce matin que la contraction de l'économie du Royaume-Uni du premier trimestre avait été plus profonde que redouté, en raison de la plus forte diminution de l'activité dans le domaine du bâtiment depuis la même période de l'année 2009.
Le bureau national des statistiques a en effet constaté qu'elle avait subi un rétraction de 0.3%, au lieu des 0.2% estimés au préalable.
L'ornière de trois mois et demi par rapport au yen s'est elle aussi rapprochée, l'EUR/JPY perdant 0.13% pour tomber à 99.87, mais la parité avec le franc suisse demeurait stable, avec un EUR/CHF à 1.2009.
Ses homologues australienne, canadienne et néo-zélandaise l'ont nettement dominée, l'EUR/AUD dérapant de 0.42% pour tomber à 1.2855, l'EUR/CAD reculant de 0.14% pour se situer à 1.2881 et l'EUR/NZD plongeant de 0.63% pour toucher le fond à 1.667.
Les observateurs attendaient pour cet dans l'après-midi le volume officiel des commandes de biens durables de base, ainsi que le nombre des nouvelles inscriptions au chômage établis par les autorités des Etats-Unis.
En fin de première partie de séance européenne, il fléchissait aux abords d'un gouffre de 22 mois contre le dollar U.S. avec un couple EUR/USD trébuchant de 0.02% pour glisser à 1.2579.
Le moral avait flanché après qu'il ait été signalé que l'activité secondaire de la zone euro avait connu en mai son coup de frein le plus important depuis juin 2009, tandis que la tertiaire réalisait son recul le plus important des sept derniers mois.
L'industrie allemande a quand à elle connu son pire ralentissement en trois ans pour la même période, ranimant les peurs portant sur les conséquences de la crise de la dette de la zone euro sur la plus grosse économie de cette dernière.
Il était aussi à noter que le baromètre des affaires germaniques établi par l'institut Ifo pour la recherche économique avait subi ce mois-ci une dégradation notable, tiré vers le bas par les le flou touchant le futur de la région.
La frilosité était omniprésente après que le sommet informel des chefs de l'Union Européenne tenu hier n'ait guère apporté de lumière sur la manière dont ceux-ci comptaient lutter contre le surendettement.
Ils ont répété leur voeu que la Grèce demeure en zone euro, mais l'ont encouragée à tenir ses engagements concernant les mesures de rigueur et mener à bien les réformes exigées par son plan de secours.
La monnaie unique a également céddé quelques pouces de terrain à la livre sterling, l'EUR/GBP trébuchant de 0.03% pour glisser à 0.8015.
Les autorités britanniques avaient fait savoir ce matin que la contraction de l'économie du Royaume-Uni du premier trimestre avait été plus profonde que redouté, en raison de la plus forte diminution de l'activité dans le domaine du bâtiment depuis la même période de l'année 2009.
Le bureau national des statistiques a en effet constaté qu'elle avait subi un rétraction de 0.3%, au lieu des 0.2% estimés au préalable.
L'ornière de trois mois et demi par rapport au yen s'est elle aussi rapprochée, l'EUR/JPY perdant 0.13% pour tomber à 99.87, mais la parité avec le franc suisse demeurait stable, avec un EUR/CHF à 1.2009.
Ses homologues australienne, canadienne et néo-zélandaise l'ont nettement dominée, l'EUR/AUD dérapant de 0.42% pour tomber à 1.2855, l'EUR/CAD reculant de 0.14% pour se situer à 1.2881 et l'EUR/NZD plongeant de 0.63% pour toucher le fond à 1.667.
Les observateurs attendaient pour cet dans l'après-midi le volume officiel des commandes de biens durables de base, ainsi que le nombre des nouvelles inscriptions au chômage établis par les autorités des Etats-Unis.