Investing.com - L'euro s'est retrouvé aux abords de creux de plusieurs mois face au dollar U.S. et au yen ce mercredi, sa popularité se trouvant écornée par la crainte que le sommet de l'Union Européenne n'apporte aucune nouvelle mesure de lutte contre le problème du surendettement régional.
En fin de première partie de séance européenne, il s'est rapproché d'un gouffre de 21 mois devant le dollar U.S. avec un couple EUR/USD perdant 0.29% pour tomber à 1.2646.
Son aura s'est en effet dissipée après que Lucas Papademos, ancien premier ministre grec, ait semblé affirmer dans la soirée d'hier que le pays se préparait à quitter la zone euro.
Il a eu beau préciser plus tard que rien n'était fait en ce sens, les opérateurs ne l'entendaient pas de cette oreille.
Ils guettaient également le début du sommet de l'Union Européenne d'aujourd'hui à Bruxelles, dans la crainte de discordances entre le nouveau président français François Hollande, favorable aux mesures de stimulation de la croissance, et l'Allemagne, davantage orientée vers la rigueur.
La résistance contre la livre sterling était plus farouche, l'EUR/GBP limitant les dégâts à 0.04% pour glisser à 0.8044.
Des chiffres officiels avaient auparavant montré que les ventes au détail du Royaume-Uni avaient subi en avril leur pire dégringolade depuis janvier 2010, dérapant de 2.3% au lieu des 0.8% redoutés.
Le compte-rendu du conseil de la Banque d'Angleterre de mai a quand à lui souligné que certains de ses membres envisageaient de nouvelles mesures de stimulation monétaires, en raison des risques encourus par l'économie nationale découlant de la crise de la dette de la zone euro.
La monnaie unique a dérapé dans une ornière de trois mois par rapport au yen, l'EUR/JPY dégringolant de 1% pour reprendre pied à 100.39, mais n'a presque pas cédé de terrain au franc suisse, l'EUR/CHF ne trébuchant que de 0.01% pour descendre à 1.2009.
La devise nippone a retrouvé des couleurs après que la Banque du Japon ait annoncé ce matin après la réunion de ses décideurs qu'elle gardait le cap de sa politique monétaire, maintenant son taux directeur à 0.01%, tout en se retenant d'injecter des capitaux supplémentaires.
Son homologue canadienne l'a également dominée, mais pas l'australienne, ni la néo-zélandaise, l'EUR/AUD prenant 0.33% pour grimper à 1.2974, l'EUR/CAD laissant échapper 0.04% pour se situer à 1.2939 et l'EUR/NZD gagnant 0.36% pour s'élever à 1.687.
Les autorités des Etats-Unis devraient pour leur part dévoiler dans l'après-midi le volume des ventes de logements neufs.
En fin de première partie de séance européenne, il s'est rapproché d'un gouffre de 21 mois devant le dollar U.S. avec un couple EUR/USD perdant 0.29% pour tomber à 1.2646.
Son aura s'est en effet dissipée après que Lucas Papademos, ancien premier ministre grec, ait semblé affirmer dans la soirée d'hier que le pays se préparait à quitter la zone euro.
Il a eu beau préciser plus tard que rien n'était fait en ce sens, les opérateurs ne l'entendaient pas de cette oreille.
Ils guettaient également le début du sommet de l'Union Européenne d'aujourd'hui à Bruxelles, dans la crainte de discordances entre le nouveau président français François Hollande, favorable aux mesures de stimulation de la croissance, et l'Allemagne, davantage orientée vers la rigueur.
La résistance contre la livre sterling était plus farouche, l'EUR/GBP limitant les dégâts à 0.04% pour glisser à 0.8044.
Des chiffres officiels avaient auparavant montré que les ventes au détail du Royaume-Uni avaient subi en avril leur pire dégringolade depuis janvier 2010, dérapant de 2.3% au lieu des 0.8% redoutés.
Le compte-rendu du conseil de la Banque d'Angleterre de mai a quand à lui souligné que certains de ses membres envisageaient de nouvelles mesures de stimulation monétaires, en raison des risques encourus par l'économie nationale découlant de la crise de la dette de la zone euro.
La monnaie unique a dérapé dans une ornière de trois mois par rapport au yen, l'EUR/JPY dégringolant de 1% pour reprendre pied à 100.39, mais n'a presque pas cédé de terrain au franc suisse, l'EUR/CHF ne trébuchant que de 0.01% pour descendre à 1.2009.
La devise nippone a retrouvé des couleurs après que la Banque du Japon ait annoncé ce matin après la réunion de ses décideurs qu'elle gardait le cap de sa politique monétaire, maintenant son taux directeur à 0.01%, tout en se retenant d'injecter des capitaux supplémentaires.
Son homologue canadienne l'a également dominée, mais pas l'australienne, ni la néo-zélandaise, l'EUR/AUD prenant 0.33% pour grimper à 1.2974, l'EUR/CAD laissant échapper 0.04% pour se situer à 1.2939 et l'EUR/NZD gagnant 0.36% pour s'élever à 1.687.
Les autorités des Etats-Unis devraient pour leur part dévoiler dans l'après-midi le volume des ventes de logements neufs.