Investing.com - L'euro était mi-figue, mi-raisin face à la plupart de ses concurrents ce mardi, la prudence restant de mise à l'approche de la seconde journée de pourparlers entre les membres de l'Eurogroupe prévue cet après-midi.
En fin de première partie de séance européenne, le dollar U.S. a toutefois fléchi devant lui, l'EUR/USD grignotant 0.04% pour se hisser à 1.2317.
La popularité de la monnaie unique demeurait en effet fragilisée, à l'orée de la suite de la réunion régionale.
Les ministres des finances du bloc euro étaient tombés d'accord hier pour fournir 30 milliards d'euros d'ici le fin du mois au secteur bancaire espagnol, en pleine déliquescence, tout en approuvant l'idée de reporter d'un an l'échéance à laquelle Madrid aura dû réduire ses déficits, lui laissant ainsi jusqu'à 2014.
Aucune avancée ne semblait toutefois avoir eu lieu du côté de la mise en place d'interventions des fonds de secours sur les marchés obligataires afin de juguler l'envolée des coûts des emprunts de l'Espagne et de l'Italie.
Les bons du trésors à dix ans de la première se sont retrouvées à 6.9%, se rapprochant dangereusement du seuil des 7% largement considéré comme intenable sur le long terme.
La livre sterling lui a toutefois résisté, l'EUR/GBP se maintenant ainsi à 0.793.
La devise de la Grande-Bretagne avait retrouvé des couleurs après que des résultats officiels aient montré que la production manufacturée britannique avait augmenté de 1.2% en mai, pulvérisant ainsi les 0.1% espérés, et contrant du même coup les 0.8% de recul précédents.
Il était d'autre part à noter que le déficit du commerce extérieur des biens nationaux avait davantage diminué qu'espéré pour le même mois, passant de 9.7 à 8.4 milliards de GBP, leur volume exporté bondissant de 6.6%.
Le yen lui a fait subir sa pression, l'EUR/JPY glissant de 0.18% pour chuter à 97.79, mais le match était nul avec le franc suisse, l'EUR/CHF se stabilisant à 1.201.
Ses homologues australienne, canadienne et néo-zélandaise ont également exercé leur domination, l'EUR/AUD plongeant de 0.22% pour tomber à 1.2037, l'EUR/CAD trébuchant de 0.07% pour régresser à 1.2541 et l'EUR/NZD perdant 0.15% pour toucher le fond à 1.5439.
Les craintes portant sur la croissance mondiale avaient redoublé après qu'il ait été montré que les importations et les exportations chinoises avaient nettement ralenti en juin, mettant en relief un net coup de frein de la demande extérieure.
Mais certains gardaient toutefois espoir, estimant que cette avalanche de mauvaises nouvelles de la part de la Chine pousserait les déccideurs du pays à donner un nouveau coup de fouet à l'économie nationale.
Les autorités françaises avaient pour leur part signalé ce matin que la production industrielle du pays avait subi un dérapage de 1.9% en mai, dépassant largement les 0.9% redoutés, après avoir pourtant bondi de 1.4% en avril.
En fin de première partie de séance européenne, le dollar U.S. a toutefois fléchi devant lui, l'EUR/USD grignotant 0.04% pour se hisser à 1.2317.
La popularité de la monnaie unique demeurait en effet fragilisée, à l'orée de la suite de la réunion régionale.
Les ministres des finances du bloc euro étaient tombés d'accord hier pour fournir 30 milliards d'euros d'ici le fin du mois au secteur bancaire espagnol, en pleine déliquescence, tout en approuvant l'idée de reporter d'un an l'échéance à laquelle Madrid aura dû réduire ses déficits, lui laissant ainsi jusqu'à 2014.
Aucune avancée ne semblait toutefois avoir eu lieu du côté de la mise en place d'interventions des fonds de secours sur les marchés obligataires afin de juguler l'envolée des coûts des emprunts de l'Espagne et de l'Italie.
Les bons du trésors à dix ans de la première se sont retrouvées à 6.9%, se rapprochant dangereusement du seuil des 7% largement considéré comme intenable sur le long terme.
La livre sterling lui a toutefois résisté, l'EUR/GBP se maintenant ainsi à 0.793.
La devise de la Grande-Bretagne avait retrouvé des couleurs après que des résultats officiels aient montré que la production manufacturée britannique avait augmenté de 1.2% en mai, pulvérisant ainsi les 0.1% espérés, et contrant du même coup les 0.8% de recul précédents.
Il était d'autre part à noter que le déficit du commerce extérieur des biens nationaux avait davantage diminué qu'espéré pour le même mois, passant de 9.7 à 8.4 milliards de GBP, leur volume exporté bondissant de 6.6%.
Le yen lui a fait subir sa pression, l'EUR/JPY glissant de 0.18% pour chuter à 97.79, mais le match était nul avec le franc suisse, l'EUR/CHF se stabilisant à 1.201.
Ses homologues australienne, canadienne et néo-zélandaise ont également exercé leur domination, l'EUR/AUD plongeant de 0.22% pour tomber à 1.2037, l'EUR/CAD trébuchant de 0.07% pour régresser à 1.2541 et l'EUR/NZD perdant 0.15% pour toucher le fond à 1.5439.
Les craintes portant sur la croissance mondiale avaient redoublé après qu'il ait été montré que les importations et les exportations chinoises avaient nettement ralenti en juin, mettant en relief un net coup de frein de la demande extérieure.
Mais certains gardaient toutefois espoir, estimant que cette avalanche de mauvaises nouvelles de la part de la Chine pousserait les déccideurs du pays à donner un nouveau coup de fouet à l'économie nationale.
Les autorités françaises avaient pour leur part signalé ce matin que la production industrielle du pays avait subi un dérapage de 1.9% en mai, dépassant largement les 0.9% redoutés, après avoir pourtant bondi de 1.4% en avril.