Investing.com - L'euro s'est retrouvé sur la sellette face à la plupart de ses concurrents ce jeudi, suite à l'augmentation des coûts des emprunts espagole lors des enchères de la matinée.
Les décisions de la Banque Centrale Européenne et de la Banque d'Angleterre d'aujourd'hui étaient aussi très surveillées.
En fin de première partie de séance européenne, il a fléchi devant le dollar U.S. avec un couple EUR/USD perdant 0.19% pour descendre à 1.2503.
La monnaie unique s'est en effet retrouvée boudée après que Madrid ait émis pour 2.997 milliards d'euros de bons du trésor, atteignant presque les 3 milliards visés, mais à des taux en hausse.
Le total comportait notamment 747 millions en obligations décennales, à un rapport moyen de 6.43%, contre 6.044% le mois dernier.
Les dividendes des dettes à dix ans du pays se sont ensuite élevés à 6.53%, se rapprochant à nouveau du seuil critique des 7% estimé intenable à long terme.
Un passage du taux directeur de la BCE depuis son plus bas niveau historique actuel, soit 1%, vers un nouveau à 0.75% semble de plus en plus probable, afin d'encourager la croissance de la région, suite à une série de résultats économiques médiocres.
Elle fera suivre cette annonce d'une conférence de presse de Mario Draghi, son président, au cours de laquelle celui-ci détaillera les raisons de cette décision touchant la politique monétaire, et discutera des perspectives économiques de la région.
Il en a été de même avec la livre sterling, l'EUR/GBP glissant de 0.11% pour chuter à 0.8027.
L'orientation de la banque centrale britannique était aussi très surveillée, des mesures stimulatrices supplémentaires semblant de plus en plus probables, afin de tenter d'isoler une économie nationale en récession des effets du problème du surendettement régional.
Le yen a également exercé sa pression dessus, l'EUR/JPY cédant 0.4% pour plonger à 99.68, mais elle a fait mieux que résister au franc suisse, l'EUR/CHF grignotant 0.03% pour se hisser à 1.2016.
Ses homologues australienne, canadienne et néo-zélandaise l'ont aussi dominée, l'EUR/AUD laissant échapper 0.18% pour tomber à 1.2171, l'EUR/CAD le faisant arracher 0.2% pour se retrouver à 1.2669 et l'EUR/NZD sombrant de 0.18% pour toucher le fond à 1.5563.
L'Allemagne devait quand à elle dévoiler le volume officiel des commandes auprès de ses usines.
Les Etats-Unis dévoileront pour leur part dans l'après-midi le rapport de l'agence de gestion des ressources humaines ADP sur l'évolution de la masse salariale hors agriculture, qui sera suivi du taux de chômage mesuré par les autorités, après quoi l'institut de gestion des approvisionnements diffusera une étude sur la croissance du secteur tertiaire.
Le rapport des autorités américaines prévu demain sur la masse salariale non agricole est aussi au centre des débats, sur fond de rumeurs selon lesquelles la Réserve Fédérale pourrait mettre en place une troisième série d'apports de capitaux afin de relancer une économie subissant le choc en retour de la crise de la dette sévissant en Europe.
Les décisions de la Banque Centrale Européenne et de la Banque d'Angleterre d'aujourd'hui étaient aussi très surveillées.
En fin de première partie de séance européenne, il a fléchi devant le dollar U.S. avec un couple EUR/USD perdant 0.19% pour descendre à 1.2503.
La monnaie unique s'est en effet retrouvée boudée après que Madrid ait émis pour 2.997 milliards d'euros de bons du trésor, atteignant presque les 3 milliards visés, mais à des taux en hausse.
Le total comportait notamment 747 millions en obligations décennales, à un rapport moyen de 6.43%, contre 6.044% le mois dernier.
Les dividendes des dettes à dix ans du pays se sont ensuite élevés à 6.53%, se rapprochant à nouveau du seuil critique des 7% estimé intenable à long terme.
Un passage du taux directeur de la BCE depuis son plus bas niveau historique actuel, soit 1%, vers un nouveau à 0.75% semble de plus en plus probable, afin d'encourager la croissance de la région, suite à une série de résultats économiques médiocres.
Elle fera suivre cette annonce d'une conférence de presse de Mario Draghi, son président, au cours de laquelle celui-ci détaillera les raisons de cette décision touchant la politique monétaire, et discutera des perspectives économiques de la région.
Il en a été de même avec la livre sterling, l'EUR/GBP glissant de 0.11% pour chuter à 0.8027.
L'orientation de la banque centrale britannique était aussi très surveillée, des mesures stimulatrices supplémentaires semblant de plus en plus probables, afin de tenter d'isoler une économie nationale en récession des effets du problème du surendettement régional.
Le yen a également exercé sa pression dessus, l'EUR/JPY cédant 0.4% pour plonger à 99.68, mais elle a fait mieux que résister au franc suisse, l'EUR/CHF grignotant 0.03% pour se hisser à 1.2016.
Ses homologues australienne, canadienne et néo-zélandaise l'ont aussi dominée, l'EUR/AUD laissant échapper 0.18% pour tomber à 1.2171, l'EUR/CAD le faisant arracher 0.2% pour se retrouver à 1.2669 et l'EUR/NZD sombrant de 0.18% pour toucher le fond à 1.5563.
L'Allemagne devait quand à elle dévoiler le volume officiel des commandes auprès de ses usines.
Les Etats-Unis dévoileront pour leur part dans l'après-midi le rapport de l'agence de gestion des ressources humaines ADP sur l'évolution de la masse salariale hors agriculture, qui sera suivi du taux de chômage mesuré par les autorités, après quoi l'institut de gestion des approvisionnements diffusera une étude sur la croissance du secteur tertiaire.
Le rapport des autorités américaines prévu demain sur la masse salariale non agricole est aussi au centre des débats, sur fond de rumeurs selon lesquelles la Réserve Fédérale pourrait mettre en place une troisième série d'apports de capitaux afin de relancer une économie subissant le choc en retour de la crise de la dette sévissant en Europe.