Investing.com - Les bourses asiatiques étaient largement en forme ce mercredi matin, le goût pour les valeurs audacieuses ayant repris du poil de la bête après que l'agence Moody's ait confirmé sa note actuelle des dettes espagnoles, éloignant du coup le spectre de leur passage au rang d'actifs indésirables.
En fin de séance asiatique, le Hang Seng de Hong Kong prenait 1%, l'ASX/200 australien 0.8% et le Nikkei 225 japonais 1.2%.
L'agence a en effet confirmé sa notation Baa3 avec une perspective négative, à seulement un cran au-dessus des investissements spéculatifs, exprimant toutefois sa confiance dans le fait que les réformes gouvernementales et le soutien de ses partenaires de la zone euro devraient lui maintenir l'accès aux marchés financiers.
Le taux des obligations décennales nationales est du coup tombé à 5.53% après diffusion de la nouvelle, son plus bas niveau depuis avril.
La popularité de la monnaie unique a ainsi été tirée vers le haut ces dernières semaines par l'espoir que Madrid ait incessament recours à la bouée de sauvetage qui lui est offerte.
Cela fait déjà plus d'un mois que les opérateurs attendent que le premier ministre Mariano Rajoy se résigne à appeler à l'aide.
Une telle décision permettrait du coup à la Banque Centrale Européenne de racheter de ses bons du trésor, faisant ainsi diminuer les coûts de ses emprunts, mais elle impliquerait aussi de soumettre son budget à l'approbation des bailleurs de fonds, ce qui ne l'a pas incitée à aller dans cette direction.
Les dirigeants de l'Union Européenne doivent se réunir à Bruxelles les 18 et 19 octobre afin de discuter de la manière d'endiguer la crise de la dette et y mettre fin, tout en accompagnant la Grèce vers la relance.
A Tokyo, le Nikkei s'est élevé vers un pic hebdomadaire grâce au regain de force de ses acteurs tournés vers l'extérieur ayant suivi l'affaiblissement du yen par rapport au dollar U.S. et à l'euro.
Celui-ci a mécaniquement entraîné une augmentation de la valeur des profits extérieurs et une diminution des prix des marchandises écoulées à l'étranger.
Les fabricants de matériel électronique grand public Toshiba et Sony ont ainsi respectivement engrangé 1.8 et 2%, suivis par les constructeurs automobiles Toyota et Honda avec 1 et 0.5%.
Le poids lourd Softbank s'est pour sa part envolé de 5.6% à rajouter aux 9.6% d'hier après que son directeur général Masayoshi Son ait assuré que le rachat d'une part lui offrant le contrôle de l'opérateur téléphonique américain Sprint Nextel ne diluerait pas la valeur de ses actions, mais il demeurait toutefoois en berne de 13% par rapport à vendredi.
Les valeurs nippones ont aussi bénéficié du soutien de la nouvelle diffusée par l'agence Nikkei selon laquelle le premier ministre Yoshihiko Noda avait de fortes chances de réunir aujourd'hui un conseil des ministres extraordinaire afin de discuter de mesures d'urgence destinées à donner un coup de fouet à l'économie locale.
A Hong Kong, le Hang Seng s'est élevé vers un sommet des cinq mois écoulés, dans l'attente des chiffres de la croissance chinoise du troisième trimestre prévus le 18 octobre, afin de savoir si la seconde économie mondiale se dirige vers une atterrissage contrôlé ou pas.
Il avait déjà été souligné avant-hier à l'aube que les prix au détail chinois avaient comme prévu subi une augmentation de 1.9% d'une année sur l'autre en septembre, à comparer aux 2% d'août, tandis que l'inflation des coûts de production descendait sans surprise à 3.6%.
Il était aussi à noter en fin de semaine passée que les exportations de la Chine avaient bondi de 9.9% annuels le mois dernier, dépassant largement les 5.5% espérés, tandis que les importations engrangeaient 2.4%, conformément aux prédictions.
Le poids lourd HSBC Holdings s'est envolé de 2%, grâce à l'optimisme concernant une éventuelle porte de sortie de la crise européenne.
Sa valeur influe pour 15% de celle de l'indice, et constitue donc son premier facteur déterminant.
Concernant l'Australie, l'ASX/200 a clôturé juste au-dessous de son meilleur niveau en 15 mois, bénéficiant des bons résultats miniers.
Le mastodonte BHP Billiton a du coup gonflé de 1.15%, affirmant que sa production de minerai de fer progresserait de 5% d'ici juin 2013, ses riveux Rio Tinto et Fortescue Metals Group suivant n'étant pas en reste avec 1.7 et 5.7%.
Les bourses européennes étaient quand à elles modestement à la hausse après l'ouverture, l'agence Moody's ayant renoncé à rabaisser de nouveau son appréciation des dettes espagnoles, redonnant un coup de fouet au goût pour le risque à la veille de la rencontre des dirigeants de l'UE.
L'EURO STOXX 50 a tout de même grignoté 0.5%, le CAC 40 français 0.15%, le DAX 30 allemand 0.15% aussi et le FTSE 100 britannique 0.15% également.
Les Etats-Unis concluront de leur côté la journée avec le nombre des permis de construire qu'ils auront accordés, ainsi qu'avec celui des lancements de constructions.
En fin de séance asiatique, le Hang Seng de Hong Kong prenait 1%, l'ASX/200 australien 0.8% et le Nikkei 225 japonais 1.2%.
L'agence a en effet confirmé sa notation Baa3 avec une perspective négative, à seulement un cran au-dessus des investissements spéculatifs, exprimant toutefois sa confiance dans le fait que les réformes gouvernementales et le soutien de ses partenaires de la zone euro devraient lui maintenir l'accès aux marchés financiers.
Le taux des obligations décennales nationales est du coup tombé à 5.53% après diffusion de la nouvelle, son plus bas niveau depuis avril.
La popularité de la monnaie unique a ainsi été tirée vers le haut ces dernières semaines par l'espoir que Madrid ait incessament recours à la bouée de sauvetage qui lui est offerte.
Cela fait déjà plus d'un mois que les opérateurs attendent que le premier ministre Mariano Rajoy se résigne à appeler à l'aide.
Une telle décision permettrait du coup à la Banque Centrale Européenne de racheter de ses bons du trésor, faisant ainsi diminuer les coûts de ses emprunts, mais elle impliquerait aussi de soumettre son budget à l'approbation des bailleurs de fonds, ce qui ne l'a pas incitée à aller dans cette direction.
Les dirigeants de l'Union Européenne doivent se réunir à Bruxelles les 18 et 19 octobre afin de discuter de la manière d'endiguer la crise de la dette et y mettre fin, tout en accompagnant la Grèce vers la relance.
A Tokyo, le Nikkei s'est élevé vers un pic hebdomadaire grâce au regain de force de ses acteurs tournés vers l'extérieur ayant suivi l'affaiblissement du yen par rapport au dollar U.S. et à l'euro.
Celui-ci a mécaniquement entraîné une augmentation de la valeur des profits extérieurs et une diminution des prix des marchandises écoulées à l'étranger.
Les fabricants de matériel électronique grand public Toshiba et Sony ont ainsi respectivement engrangé 1.8 et 2%, suivis par les constructeurs automobiles Toyota et Honda avec 1 et 0.5%.
Le poids lourd Softbank s'est pour sa part envolé de 5.6% à rajouter aux 9.6% d'hier après que son directeur général Masayoshi Son ait assuré que le rachat d'une part lui offrant le contrôle de l'opérateur téléphonique américain Sprint Nextel ne diluerait pas la valeur de ses actions, mais il demeurait toutefoois en berne de 13% par rapport à vendredi.
Les valeurs nippones ont aussi bénéficié du soutien de la nouvelle diffusée par l'agence Nikkei selon laquelle le premier ministre Yoshihiko Noda avait de fortes chances de réunir aujourd'hui un conseil des ministres extraordinaire afin de discuter de mesures d'urgence destinées à donner un coup de fouet à l'économie locale.
A Hong Kong, le Hang Seng s'est élevé vers un sommet des cinq mois écoulés, dans l'attente des chiffres de la croissance chinoise du troisième trimestre prévus le 18 octobre, afin de savoir si la seconde économie mondiale se dirige vers une atterrissage contrôlé ou pas.
Il avait déjà été souligné avant-hier à l'aube que les prix au détail chinois avaient comme prévu subi une augmentation de 1.9% d'une année sur l'autre en septembre, à comparer aux 2% d'août, tandis que l'inflation des coûts de production descendait sans surprise à 3.6%.
Il était aussi à noter en fin de semaine passée que les exportations de la Chine avaient bondi de 9.9% annuels le mois dernier, dépassant largement les 5.5% espérés, tandis que les importations engrangeaient 2.4%, conformément aux prédictions.
Le poids lourd HSBC Holdings s'est envolé de 2%, grâce à l'optimisme concernant une éventuelle porte de sortie de la crise européenne.
Sa valeur influe pour 15% de celle de l'indice, et constitue donc son premier facteur déterminant.
Concernant l'Australie, l'ASX/200 a clôturé juste au-dessous de son meilleur niveau en 15 mois, bénéficiant des bons résultats miniers.
Le mastodonte BHP Billiton a du coup gonflé de 1.15%, affirmant que sa production de minerai de fer progresserait de 5% d'ici juin 2013, ses riveux Rio Tinto et Fortescue Metals Group suivant n'étant pas en reste avec 1.7 et 5.7%.
Les bourses européennes étaient quand à elles modestement à la hausse après l'ouverture, l'agence Moody's ayant renoncé à rabaisser de nouveau son appréciation des dettes espagnoles, redonnant un coup de fouet au goût pour le risque à la veille de la rencontre des dirigeants de l'UE.
L'EURO STOXX 50 a tout de même grignoté 0.5%, le CAC 40 français 0.15%, le DAX 30 allemand 0.15% aussi et le FTSE 100 britannique 0.15% également.
Les Etats-Unis concluront de leur côté la journée avec le nombre des permis de construire qu'ils auront accordés, ainsi qu'avec celui des lancements de constructions.