Investing.com - La Bourse de Paris abandonnait 2,07% à mi-séance mercredi, sur fond de craintes au sujet d’une éventuelle sortie grecque de la zone euro alors que les dirigeants européens s’apprêtaient à se réunir à Bruxelles pour un sommet informel.
Le Premier ministre grec Lucas Papademos a semé le trouble mardi soir, en déclarant qu'un risque de sortie de son pays était bien réel, même s'il a peu de chances de se matérialiser. Il a ensuite précisé qu'Athènes ne se préparait en aucun cas à un tel scénario.
A Bruxelles, les chefs d'Etat et de gouvernement devaient notamment discuter du blocage politique en Grèce, de la fragilité du système bancaire espagnol, de la politique de croissance et des euro-obligations (ou euro bonds) auxquelles l'Allemagne reste fermement opposée.
Autre sujet d'inquiétude, la Banque mondiale a abaissé sa prévision de croissance pour la Chine cette année, la ramenant de 8,4% à 8,2%.
Les valeurs financières étaient particulièrement affectées par le climat d’inquiétude en zone euro. A mi-séance, BNP Paribas reculait de 2,77% et Société Générale de 3,61%, tandis que Crédit Agricole abandonnait 5,05%.
Mardi matin, les dirigeants du Crédit Agricole ont affronté tant bien que mal la colère des petits actionnaires, lors de l’assemblée générale de la banque verte.
En dépit de la chute libre enregistrée par les actions de la banque (30 % depuis le début de l'année après une chute de 54 % l'année précédente), notamment en raison de sa très grande exposition à la crise grecque, ses dirigeants réitèrent toutefois que l’établissement saurait résister à une éventuelle sortie d’Athènes de l’union monétaire.
Par ailleurs, Veolia Environnement cédait 2,27% après que Fitch Ratings a abaissé la note de crédit du groupe de A- à BBB+ avec perspective stable. L'agence estime que les performances de la société risquent d'être affectées par le climat macroéconomique en dépit de ses efforts de restructuration.
Dans le secteur automobile, Michelin perdait 4,68% alors que Goldman Sachs a dégradé le titre de ‘neutre’ à ‘vendre’. Peugeot glissait de 3,72% et Renault de 1,91%.
Enfin, STMicroelectronics cédait 3,16% à mi-séance. Le fabricant de semi-conducteurs devait organiser une ‘journée investisseurs’ à New York mercredi.
Morgan Stanley a, par ailleurs, maintenu sa recommandation à ‘pondération en ligne’ sur la valeur, estimant notamment que si la faiblesse à court terme semble être intégrée dans les cours, des interrogations demeurent à plus long terme.
A l’inverse, Carrefour s’appréciait de 3,73% après que Crédit Suisse a relevé sa recommandation sur le titre de ‘sous-performance’ à ‘surperformance’ et l’a intégré à sa ‘Focus List’.
Ailleurs, l'EURO STOXX 50 reculait de 2,27%, le DAX perdait 1,84% et le Footsie 100 cédait 1,95%.
Une seule statistique en provenance des Etats-Unis était attendue plus tard dans la journée : les ventes de logements neufs du mois d’avril.
Le Premier ministre grec Lucas Papademos a semé le trouble mardi soir, en déclarant qu'un risque de sortie de son pays était bien réel, même s'il a peu de chances de se matérialiser. Il a ensuite précisé qu'Athènes ne se préparait en aucun cas à un tel scénario.
A Bruxelles, les chefs d'Etat et de gouvernement devaient notamment discuter du blocage politique en Grèce, de la fragilité du système bancaire espagnol, de la politique de croissance et des euro-obligations (ou euro bonds) auxquelles l'Allemagne reste fermement opposée.
Autre sujet d'inquiétude, la Banque mondiale a abaissé sa prévision de croissance pour la Chine cette année, la ramenant de 8,4% à 8,2%.
Les valeurs financières étaient particulièrement affectées par le climat d’inquiétude en zone euro. A mi-séance, BNP Paribas reculait de 2,77% et Société Générale de 3,61%, tandis que Crédit Agricole abandonnait 5,05%.
Mardi matin, les dirigeants du Crédit Agricole ont affronté tant bien que mal la colère des petits actionnaires, lors de l’assemblée générale de la banque verte.
En dépit de la chute libre enregistrée par les actions de la banque (30 % depuis le début de l'année après une chute de 54 % l'année précédente), notamment en raison de sa très grande exposition à la crise grecque, ses dirigeants réitèrent toutefois que l’établissement saurait résister à une éventuelle sortie d’Athènes de l’union monétaire.
Par ailleurs, Veolia Environnement cédait 2,27% après que Fitch Ratings a abaissé la note de crédit du groupe de A- à BBB+ avec perspective stable. L'agence estime que les performances de la société risquent d'être affectées par le climat macroéconomique en dépit de ses efforts de restructuration.
Dans le secteur automobile, Michelin perdait 4,68% alors que Goldman Sachs a dégradé le titre de ‘neutre’ à ‘vendre’. Peugeot glissait de 3,72% et Renault de 1,91%.
Enfin, STMicroelectronics cédait 3,16% à mi-séance. Le fabricant de semi-conducteurs devait organiser une ‘journée investisseurs’ à New York mercredi.
Morgan Stanley a, par ailleurs, maintenu sa recommandation à ‘pondération en ligne’ sur la valeur, estimant notamment que si la faiblesse à court terme semble être intégrée dans les cours, des interrogations demeurent à plus long terme.
A l’inverse, Carrefour s’appréciait de 3,73% après que Crédit Suisse a relevé sa recommandation sur le titre de ‘sous-performance’ à ‘surperformance’ et l’a intégré à sa ‘Focus List’.
Ailleurs, l'EURO STOXX 50 reculait de 2,27%, le DAX perdait 1,84% et le Footsie 100 cédait 1,95%.
Une seule statistique en provenance des Etats-Unis était attendue plus tard dans la journée : les ventes de logements neufs du mois d’avril.