Investing.com - Les chasseurs de bonnes affaires qui espèrent s'emparer du Credit Suisse, maintenant que la restructuration du prêteur a fait chuter son action une fois de plus, risquent de ne pas trouver chaussure à leur pied à Zurich.
"Nous allons prospérer à nouveau, donc nous n'avons pas de discussions de rachat. Nous voulons rester indépendants", a déclaré Axel Lehmann, président du conseil d'administration de Credit Suisse
Le cours de son action ayant chuté de plus de la moitié cette année, l'institution vieille de 166 ans a été vulnérable aux rumeurs d'offres de rachat et aux inquiétudes concernant sa stabilité. M. Lehmann a déclaré que l'augmentation de capital de 4 milliards de francs suisses rendrait le prêteur "solide comme un roc", l'aidant à mener à bien une restructuration vitale qui réduit radicalement la banque d'investissement déficitaire et réduit ses opérations de trading.
"À l'avenir, le Credit Suisse est vraiment une franchise axée sur la gestion de fortune, centrée sur les entrepreneurs et les clients fortunés. Nous sommes un gestionnaire de fortune, et la gestion d'actifs va de pair".
Le dirigeant s'est dit "très confiant" que le Credit Suisse puisse conclure un accord au cours de la semaine prochaine concernant la vente de la majorité d'une activité de trading de produits titrisés à un groupe dirigé par la société de private equity Apollo Global Management. La banque prévoit de conserver un flux de revenus de cette activité, a déclaré Lehmann.
La banque a détaillé ses plans pour lever des capitaux par le biais d'une émission de droits et de la vente d'actions à des investisseurs, dont la Saudi National Bank, qui devrait devenir l'un des principaux actionnaires du prêteur. Pour l'aider dans ce processus, la société a annoncé un syndicat élargi de banques comprenant des noms tels que Goldman Sachs (NYSE:GS), BNP Paribas (EPA:BNPP) et Barclays (LON:BARC).
Le Credit Suisse commencera également à réduire ses effectifs de 2700 postes au quatrième trimestre, pour finalement réduire ses effectifs de 17%, soit environ 9000 postes.