Les premiers jours de novembre sont généralement consacrés à la célébration des défunts dans le monde occidental. Les marchés financiers ont, quant à eux, une fâcheuse tendance à réveiller les morts…vivants à cette période de l’année.
L’échec patent de l’introduction en bourse de WeWork (et la polémique du départ de son dirigeant) ou le scandale Bio On en Italie rappellent à l’investisseur que certains modèles économiques ne sont ni viables ni dignes de confiance. Certaines entreprises (Wirecard, Eurofins, Solution 30) sont désormais cataloguées comme « zombies » par des fonds activistes de plus en plus puissants. Ces croque-morts financiers sont probablement utiles pour peu que leurs informations soient fiables et vérifiables et sans stratégie déguisée de vente à découvert massive. Dans cette ambiance de chambre mortuaire, l’investisseur value doit se délecter de secteurs considérés comme des cadavres exquis (télécoms, médias et retail). Pénitent, il gravit le mont Golgotha à chaque publication décevante (TF1 (PA:TFFP), Orange) en espérant une résurrection aussi incertaine que prochaine. Quelques publications de bonne facture ( BNP Paribas (PA:BNPP), Sanofi…) fleurissent toutefois cet environnement funeste et macabre.