Investing.com - Les bourses européennes étaient en forme ce mardi, les yeux rivés sur le témoignage semestriel de Ben Bernanke, président de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, débutant cet après-midi devant le congrès, dans l'hypothèse où il laisserait entrevoir de nouveaux apports de capitaux.
Cette amélioration demeurait toutefois limitée, en raison de perspectives de croissance mondiale en berne, dans l'angoisse de leur impact sur les performances des entreprises.
En première partie de séance européenne, l'EURO STOXX 50 a progressé de 0.7%, le CAC 40 français de 0.6%, et le DAX 30 allemand de 0.6%.
Le moral restait bon à l'approche du rapport de M. Bernanke sur les perspectives économiques du pays devant le sénat cet après-midi, ainsi que celui de demain, sur fond de bruits selon lesquels la banque centrale américaine pourrait procéder à de nouveaux apports de capitaux.
Ceux-ci allaient bon train après que des informations officielles aient montré hier que les ventes au détail des Etats-Unis avaient dérapé en juin pour le troisième mois consécutif.
Un regain des probabilités de nouvelles injections de liquidités avait eu lieu après que Wen Jiabao, premier ministre chinois, ait averti en fin de semaine que les décideurs avaient des chances de prendre des mesures stimulatrices en seconde partie d'année.
Ces propos survenaient après que les autorités du pays aient montré que le produit intérieur brut de la Chine avait augmenté sans surprise de 7.6% au second trimestre, contre 8.1% au cours du précédent, son rythme le plus modéré des trois dernières années.
Une perte de vitesse aggravée de sa part pourrait mettre à mal une expansion économique générale déjà mise à mal par le problème du surendettement européen.
Le Fonds Monétaire International avait de son côté revu hier à la baisse ses prévisions de croissance planétaires, passant ainsi de 3.6% en avril à 3.5%, invoquant les conséquences de la crise de la dette de la zone euro sur les économies émergentes.
Le manque de progrès dans la lutte contre le problème du surendettement de l'Europe alimentait également les inquiétudes.
La cour constitutionnelle allemande avait annoncé le même jour qu'elle prendrait sa décision concernant la conformité du fonds de secours permanent de la région avec la loi fondamentale du pays le 12 septembre, décevant ceux qui espéraient d'une prise de position plus rapide.
Le géant français des équipements de télécommunication Alcatel Lucent s'est effondré de 14.5% après avoir averti que ses marges opérationnelles annuelles ajustées se situeraient probablement au-dessous des estimations, en raison des "performances depuis le début de l'année, ainsi que des difficultés macroéconomiques".
A Londres, le FTSE 100 n'a guère évolué, dans l'attente des chiffres de l'inflation britannique.
Le fournisseur de matériaux de construction Wolseley a plongé de 3.5% suite à l'aveu de "conditions difficiles rencontrées" sur le continent, affirmant vouloir revoir la valorisation de certains de ses actifs, ce qui aurait toutes les chances d'entraîner des charges de dépréciation hors trésorerie.
Barclays a toutefois redressé la tête de 1.5%, et ce bien que le scandale du Libor l'impliquant jusqu'au cou fasse encore les choux gras de la presse.
Mervyn King, gouverneur de la Banque d'Angleterre, accompagné d'autres membres du conseil directeur de cette dernière, prendra la parole devant le parlement national à propos de leur rapport sur la stabilité financière.
Les perspectives des marchés américains étaient elles aussi optimistes, l'attention étant focalisée sur la prochaine décision de politique monétaire des Etats-Unis et une avalanche de résultats d'entreprises, parmi lesquelles Yahoo! et Goldman Sachs.
Les options sur le Dow Jones prévoyaient ainsi une hausse de 0.5%, celles sur le S&P 500 l'estimant à 0.5% également et celles sur le Nasdaq 100 à 0.55%.
Le centre de recherches économiques ZEW fera en cours de journée son rapport sur l'humeur économique en Allemagne et dans le reste de la région, et les Etats-Unis ne seront pas en reste avec leur évolution des prix à la consommation, ainsi que des études sur le taux d'utilisation des capacités et la production des industries.
Cette amélioration demeurait toutefois limitée, en raison de perspectives de croissance mondiale en berne, dans l'angoisse de leur impact sur les performances des entreprises.
En première partie de séance européenne, l'EURO STOXX 50 a progressé de 0.7%, le CAC 40 français de 0.6%, et le DAX 30 allemand de 0.6%.
Le moral restait bon à l'approche du rapport de M. Bernanke sur les perspectives économiques du pays devant le sénat cet après-midi, ainsi que celui de demain, sur fond de bruits selon lesquels la banque centrale américaine pourrait procéder à de nouveaux apports de capitaux.
Ceux-ci allaient bon train après que des informations officielles aient montré hier que les ventes au détail des Etats-Unis avaient dérapé en juin pour le troisième mois consécutif.
Un regain des probabilités de nouvelles injections de liquidités avait eu lieu après que Wen Jiabao, premier ministre chinois, ait averti en fin de semaine que les décideurs avaient des chances de prendre des mesures stimulatrices en seconde partie d'année.
Ces propos survenaient après que les autorités du pays aient montré que le produit intérieur brut de la Chine avait augmenté sans surprise de 7.6% au second trimestre, contre 8.1% au cours du précédent, son rythme le plus modéré des trois dernières années.
Une perte de vitesse aggravée de sa part pourrait mettre à mal une expansion économique générale déjà mise à mal par le problème du surendettement européen.
Le Fonds Monétaire International avait de son côté revu hier à la baisse ses prévisions de croissance planétaires, passant ainsi de 3.6% en avril à 3.5%, invoquant les conséquences de la crise de la dette de la zone euro sur les économies émergentes.
Le manque de progrès dans la lutte contre le problème du surendettement de l'Europe alimentait également les inquiétudes.
La cour constitutionnelle allemande avait annoncé le même jour qu'elle prendrait sa décision concernant la conformité du fonds de secours permanent de la région avec la loi fondamentale du pays le 12 septembre, décevant ceux qui espéraient d'une prise de position plus rapide.
Le géant français des équipements de télécommunication Alcatel Lucent s'est effondré de 14.5% après avoir averti que ses marges opérationnelles annuelles ajustées se situeraient probablement au-dessous des estimations, en raison des "performances depuis le début de l'année, ainsi que des difficultés macroéconomiques".
A Londres, le FTSE 100 n'a guère évolué, dans l'attente des chiffres de l'inflation britannique.
Le fournisseur de matériaux de construction Wolseley a plongé de 3.5% suite à l'aveu de "conditions difficiles rencontrées" sur le continent, affirmant vouloir revoir la valorisation de certains de ses actifs, ce qui aurait toutes les chances d'entraîner des charges de dépréciation hors trésorerie.
Barclays a toutefois redressé la tête de 1.5%, et ce bien que le scandale du Libor l'impliquant jusqu'au cou fasse encore les choux gras de la presse.
Mervyn King, gouverneur de la Banque d'Angleterre, accompagné d'autres membres du conseil directeur de cette dernière, prendra la parole devant le parlement national à propos de leur rapport sur la stabilité financière.
Les perspectives des marchés américains étaient elles aussi optimistes, l'attention étant focalisée sur la prochaine décision de politique monétaire des Etats-Unis et une avalanche de résultats d'entreprises, parmi lesquelles Yahoo! et Goldman Sachs.
Les options sur le Dow Jones prévoyaient ainsi une hausse de 0.5%, celles sur le S&P 500 l'estimant à 0.5% également et celles sur le Nasdaq 100 à 0.55%.
Le centre de recherches économiques ZEW fera en cours de journée son rapport sur l'humeur économique en Allemagne et dans le reste de la région, et les Etats-Unis ne seront pas en reste avec leur évolution des prix à la consommation, ainsi que des études sur le taux d'utilisation des capacités et la production des industries.