Peu réactifs à la légère révision en hausse de la croissance américaine, les indices actions européens évoluent en ordre dispersé, partagés sur la conduite à tenir alors que l'incertitude règne à propos de la réunion de l'OPEP à Vienne.
Milan gagne 1,3%, Paris 0,6% et Madrid 0,1%, Bruxelles stagne, Francfort cède 0,2%, Zurich 0,3%, Amsterdam et Lisbonne 0,5%, et Londres abandonne 1%. A New York, le Dow Jones et le Nasdaq cèdent 0,1%.
'Un échec des membres de l'OPEP à trouver un accord pour réduire la production de pétrole pourrait certainement mettre les actions sous une certaine pression', prévenait ce matin Jamieson Blake, retail sales manager chez ADS Securities London.
Sur le front des statistiques, le PIB américain a progressé de 3,2% en rythme annuel au troisième trimestre, chiffre révisé par rapport à une première estimation de 2,9%, et alors que le consensus ne tablait que sur une révision à +3%.
L'indice de confiance des consommateurs américains du Conference Board est quant à lui ressorti à 107,1 au titre du mois en cours, à comparer à 100,8 en octobre. Par comparaison, les économistes anticipaient en moyenne un léger recul autour de 100.
De ce côté-ci de l'Atlantique, l'inflation s'est maintenue en novembre à des taux annuels de +0,8% en Allemagne et de +0,7% en Espagne, selon des estimations préliminaires dévoilées dans la journée.
Estimant donc que 'l'on ne devrait probablement pas observer de nouvelle accélération de l'inflation dans la zone euro en novembre', Commerzbank (DE:CBKG) s'attend à ce que la BCE prolonge de six mois son programme de rachats d'actifs au-delà de mars 2017.
Sur le plan des valeurs, la prudence à l'approche de la réunion de l'OPEP semble inciter les opérateurs à garder leurs distances vis-à-vis des poids-lourds pétroliers comme BP (LON:BP) (-2,7% à Londres) et Shell (AS:RDSa) (-2,4% à Amsterdam).
Les constructeurs automobiles allemands BMW (DE:BMWG) (-1,8%) Daimler (DE:DAIGn) (-1,4%) et Volkswagen (DE:VOWG_p) (-1,2%) sont délaissés à Francfort, alors qu'ils désirent se lancer dans un vaste projet de réseau de recharge électrique en Europe.
E.ON (DE:EONGn) gagne par contre 0,8%, Société Générale (PA:SOGN) (SG) ayant changé d'avis sur le groupe énergétique allemand : il est désormais d'avis d'acheter son titre, avec un objectif de cours à 12 mois relevé de 6,6 à 7,2 euros.
De même, Essilor prend 1,1% et surperforme ainsi le CAC40 parisien, avec l'aide de SG qui relève son conseil de 'conserver' à 'achat', l'objectif de cours à 12 mois étant cependant écrêté de 118 à 115 euros.
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Milan gagne 1,3%, Paris 0,6% et Madrid 0,1%, Bruxelles stagne, Francfort cède 0,2%, Zurich 0,3%, Amsterdam et Lisbonne 0,5%, et Londres abandonne 1%. A New York, le Dow Jones et le Nasdaq cèdent 0,1%.
'Un échec des membres de l'OPEP à trouver un accord pour réduire la production de pétrole pourrait certainement mettre les actions sous une certaine pression', prévenait ce matin Jamieson Blake, retail sales manager chez ADS Securities London.
Sur le front des statistiques, le PIB américain a progressé de 3,2% en rythme annuel au troisième trimestre, chiffre révisé par rapport à une première estimation de 2,9%, et alors que le consensus ne tablait que sur une révision à +3%.
L'indice de confiance des consommateurs américains du Conference Board est quant à lui ressorti à 107,1 au titre du mois en cours, à comparer à 100,8 en octobre. Par comparaison, les économistes anticipaient en moyenne un léger recul autour de 100.
De ce côté-ci de l'Atlantique, l'inflation s'est maintenue en novembre à des taux annuels de +0,8% en Allemagne et de +0,7% en Espagne, selon des estimations préliminaires dévoilées dans la journée.
Estimant donc que 'l'on ne devrait probablement pas observer de nouvelle accélération de l'inflation dans la zone euro en novembre', Commerzbank (DE:CBKG) s'attend à ce que la BCE prolonge de six mois son programme de rachats d'actifs au-delà de mars 2017.
Sur le plan des valeurs, la prudence à l'approche de la réunion de l'OPEP semble inciter les opérateurs à garder leurs distances vis-à-vis des poids-lourds pétroliers comme BP (LON:BP) (-2,7% à Londres) et Shell (AS:RDSa) (-2,4% à Amsterdam).
Les constructeurs automobiles allemands BMW (DE:BMWG) (-1,8%) Daimler (DE:DAIGn) (-1,4%) et Volkswagen (DE:VOWG_p) (-1,2%) sont délaissés à Francfort, alors qu'ils désirent se lancer dans un vaste projet de réseau de recharge électrique en Europe.
E.ON (DE:EONGn) gagne par contre 0,8%, Société Générale (PA:SOGN) (SG) ayant changé d'avis sur le groupe énergétique allemand : il est désormais d'avis d'acheter son titre, avec un objectif de cours à 12 mois relevé de 6,6 à 7,2 euros.
De même, Essilor prend 1,1% et surperforme ainsi le CAC40 parisien, avec l'aide de SG qui relève son conseil de 'conserver' à 'achat', l'objectif de cours à 12 mois étant cependant écrêté de 118 à 115 euros.
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