Si cette journée n'avait pas été ponctuée par un communiqué de la FED, elle serait apparue comme très banale, avec des scores parfaitement anodins en clôture: le Dow Jones grappille +0,45% à 17.325Pts, le 'S&P' prend +0,55% et le Nasdaq surperforme avec un gain de +0,75% à 4.764Pts.
Compte tenu de l'envolée de +6% du pétrole à 38,5$ sur le NYMEX, il est même pertinent de parler de hausse plutôt médiocre en regard de l'impact récent des variations de l'or noir sur la tendance.
Les valeurs pétrolières et parapétrolières expliquent pour une large part les gains du S&P500 avec Devon +8,8%, Southwestern +8%, Oneok (NYSE:OKE) +6,5%, Conoco, Chesapeake (NYSE:CHK) et Range +5%, Kinder Morgan (NYSE:KMI) +4,5%, Noble +4%, Anadarko (NYSE:APC) +3,6%.
Les autres contributeurs à la hausse furent de 'grosses cylindrées' comme Apple (NASDAQ:AAPL) +1,35%, Microsoft (NASDAQ:MSFT) +1,5%, Yahoo +2,3%, Oracle et Viacom +3,8% (pour le Nasdaq) puis Ford avec +2%, et Alcoa (NYSE:AA) +6,35%.
Les pharmaceutiques ont été délaissées: Pfizer -1,7%, Alexion (NASDAQ:ALXN) -2,7%, Incyte -2,9%, Biomarin -3,7%, Allergan -3,8%, Vertex (NASDAQ:VRTX) -4,3%... mais cela n'a pas affecté le Nasdaq, vu la pondération des vedettes du jour (Apple, Microsoft, Oracle).
A la lecture du communiqué de la FED, Wall Street était passé de -0,2% à +0,3%. Les gains se sont amplifiés lorsque les opérateurs ont découvert que la FED ne prévoyait plus que 2 hausses de taux en 2016 contre 4 initialement, parce qu'elle révisait à la baisse ses anticipations de croissance pour 2016 et 2017: encore une mauvaise nouvelle qui devient une bonne nouvelle avec de bonnes excuses de ne pas monter les taux.
La FED a laissé comme prévu son taux directeur inchangé et délivre un message qui ne tranche en faveur d'aucun scénario économique en particulier: 'l'environnement international comporte de nombreux risques; la croissance US se poursuit à un rythme modéré; l'inflation est encore éloignée de l'objectif de la FED, elle serait de +1,8% en 2017, +2% en 2018; le marché de l'emploi donne des signes de fermeté mais de tension sur les salaires'.
Wall Street salue le fait que la 'normalisation' va s'opérer à un rythme très lent... mais la FED ne joue t'elle pas avec le feu en pronostiquant 1,8% d'inflation en 2017 et 2% en 2018 alors que le 'core CPI' publié ce mercredi traduit une inflation sous-jacente de +2,3% en février ?
Les mises en chantier sont repartie de l'avant en février (+5,2% à 1,178Mns d'unités, soit +31% sur 1 an, un total plus revu depuis fin 2006) mais les permis de construire ont fléchi de -3,1%
Si le 'coup de chapeau' de Wall Street fut des plus modestes, la réaction la plus tranchée se manifeste sur le FOREX avec une chute de -1% du Dollar face à l'euro (1,1220), puis sur l'or qui repasse positif (de +2,6% à 1.2630$/Oz, revenant d'une baisse de -1% quelques heures auparavant).
La FED apparaît bel et bien 'très accommodante' aux yeux des cambistes, et cela n'est pas une bonne nouvelle pour la zone Euro car le franchissement des 1,13/$ marquerait clairement une perte d'efficacité des mesures mises en place par la BCE pour doper notre croissance.
Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.
Compte tenu de l'envolée de +6% du pétrole à 38,5$ sur le NYMEX, il est même pertinent de parler de hausse plutôt médiocre en regard de l'impact récent des variations de l'or noir sur la tendance.
Les valeurs pétrolières et parapétrolières expliquent pour une large part les gains du S&P500 avec Devon +8,8%, Southwestern +8%, Oneok (NYSE:OKE) +6,5%, Conoco, Chesapeake (NYSE:CHK) et Range +5%, Kinder Morgan (NYSE:KMI) +4,5%, Noble +4%, Anadarko (NYSE:APC) +3,6%.
Les autres contributeurs à la hausse furent de 'grosses cylindrées' comme Apple (NASDAQ:AAPL) +1,35%, Microsoft (NASDAQ:MSFT) +1,5%, Yahoo +2,3%, Oracle et Viacom +3,8% (pour le Nasdaq) puis Ford avec +2%, et Alcoa (NYSE:AA) +6,35%.
Les pharmaceutiques ont été délaissées: Pfizer -1,7%, Alexion (NASDAQ:ALXN) -2,7%, Incyte -2,9%, Biomarin -3,7%, Allergan -3,8%, Vertex (NASDAQ:VRTX) -4,3%... mais cela n'a pas affecté le Nasdaq, vu la pondération des vedettes du jour (Apple, Microsoft, Oracle).
A la lecture du communiqué de la FED, Wall Street était passé de -0,2% à +0,3%. Les gains se sont amplifiés lorsque les opérateurs ont découvert que la FED ne prévoyait plus que 2 hausses de taux en 2016 contre 4 initialement, parce qu'elle révisait à la baisse ses anticipations de croissance pour 2016 et 2017: encore une mauvaise nouvelle qui devient une bonne nouvelle avec de bonnes excuses de ne pas monter les taux.
La FED a laissé comme prévu son taux directeur inchangé et délivre un message qui ne tranche en faveur d'aucun scénario économique en particulier: 'l'environnement international comporte de nombreux risques; la croissance US se poursuit à un rythme modéré; l'inflation est encore éloignée de l'objectif de la FED, elle serait de +1,8% en 2017, +2% en 2018; le marché de l'emploi donne des signes de fermeté mais de tension sur les salaires'.
Wall Street salue le fait que la 'normalisation' va s'opérer à un rythme très lent... mais la FED ne joue t'elle pas avec le feu en pronostiquant 1,8% d'inflation en 2017 et 2% en 2018 alors que le 'core CPI' publié ce mercredi traduit une inflation sous-jacente de +2,3% en février ?
Les mises en chantier sont repartie de l'avant en février (+5,2% à 1,178Mns d'unités, soit +31% sur 1 an, un total plus revu depuis fin 2006) mais les permis de construire ont fléchi de -3,1%
Si le 'coup de chapeau' de Wall Street fut des plus modestes, la réaction la plus tranchée se manifeste sur le FOREX avec une chute de -1% du Dollar face à l'euro (1,1220), puis sur l'or qui repasse positif (de +2,6% à 1.2630$/Oz, revenant d'une baisse de -1% quelques heures auparavant).
La FED apparaît bel et bien 'très accommodante' aux yeux des cambistes, et cela n'est pas une bonne nouvelle pour la zone Euro car le franchissement des 1,13/$ marquerait clairement une perte d'efficacité des mesures mises en place par la BCE pour doper notre croissance.
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