(Reuters) - La Bourse de New York a terminé dans le rouge vendredi une semaine marquée par les déclarations "faucon" du président de la Réserve fédérale (Fed) Jerome Powel, qui a plaidé pour de nouvelles hausses de taux tout en promettant d'agir avec prudence.
L'indice Dow Jones a cédé 0,64%, ou 218,29 points, à 33.728,42 points.
Le Standard & Poor's 500, plus large, a perdu 33,55 points, soit 0,77% à 4.348,34 points.
Le Nasdaq Composite a reculé de son côté de 138,09 points (-1,01%) à 13.492,516.
Les trois principaux indices boursiers américains ont perdu du terrain dans un vaste mouvement de vente, les valeurs sensibles aux taux d'intérêt pesant plus lourdement sur le Nasdaq, à forte composante technologique.
Avec peu de catalyseurs cette semaine en dehors des déclarations de Jerome Powel, les trois indices ont enregistré des pertes hebdomadaires, mettant fin à un rallye de plusieurs semaines.
Le Nasdaq a rompu sa série de huit semaines de hausse, la plus longue depuis mars 2019, tandis que le S&P 500 a mis fin à son rallye de cinq semaines, le plus long depuis novembre 2021.
Le S&P 500 et le Nasdaq ont enregistré leur plus forte baisse en pourcentage sur une semaine depuis début mars, durant la crise de liquidité bancaire régionale.
"Le marché a été suracheté et a cédé un peu de terrain", a déclaré Ross Mayfield, analyste en stratégie d'investissement chez Baird à Louisville, dans le Kentucky. "Il n'y a rien de surprenant à ce que les marchés fassent une pause, et cette pause s'est déroulée de manière assez ordonnée", a-t-il ajouté.
Aux valeurs, le détaillant américain de voitures d’occasion Carmax a bondi de 10,07% après avoir fait état d'un bénéfice trimestriel supérieur aux attentes.
À l'opposé, Starbucks (NASDAQ:SBUX) a perdu 2,49%. Des syndicats ont annoncé qu'environ 3.500 employés se mettraient en grève la semaine prochaine pour protester contre la décision de la chaîne de cafés d'interdire les décorations liées au mois des Fiertés.
(Rédigé par Kate Entringer)