Investing.com - Les options sur les actions américaines pointaient vers une ouverture pessimiste ce jeudi, la frilosité donnant le ton des échanges à l'approche du sommet très attendu de l'Union Européenne, sur fond de hausse inquiétante des coûts des emprunts italiens et espagnols.
Celles sur le Dow Jones prévoyaient alors une régression de 0.6%, celles sur le S&P 500 l'estimant à 0.53% et celles sur le Nasdaq 100 à 0.49%.
L'atmosphère s'est en effet assombrie après qu'un représentant du gouvernement allemand ait fait savoir que les pourparlers de l'UE ne déboucheraient pas sur des décisions précises, mettant en garde les investisseurs tentés de vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué.
Angela Merkel, la chancelière allemande, avait déjà martelé en début de semaine son opposition à l'émission d'Eurobons du trésor mutualisés.
La vague de frilosité touchant la région ne s'est pas dissipée après que l'Italie ait vu les coûts de ses emprunts à long terme s'élever à 6.19%, leur plus haut niveau depuis décembre, suite à d'une adjudication de bons du trésors à dix ans, tandis que ceux de l'Espagne remontaient jusqu'au niveau fatidique des 7%, dont le dépassement avait forcé la Grèce, l'Irlande et le Portugal à recourir à des bouées de sauvetage.
Le secteur technologique était sur le devant de la scène, Google se préparant à vendre sa première tablette pour 199 USD à partir de la ii-juillet, espérant ainsi égaler le succès de ses intelliphones sur un marché très disputé, progressant ainsi de 0.12% avant l'ouverture.
Son rival Apple a par contre laissé échapper 0.56% dans le même temps, alors qu'il se disait que ses fournisseurs chinois enfreignaient le droit du travail local en imposant à leurs ouvriers des heures supplémentaires excessives et en négligeant leurs assurances.
La firme à la pomme envisageait aussi selon certains une refonte d'iTunes, qui marquerait une des plus gros changements subis par le plus gros revendeur de musique au monde depuis sa mise en place en 2003.
L'empire médiatique News Corp. de Rupert Murdoch semblait devoir demeurer sous les feux de la rampe après que son conseil d'administration ait accordé hier son feu vert à la séparation des 60 milliards d'USD de ses actifs en une branche consacrée à la presse, et une autre au reste, une annonce étant attendue à ce propos aujourd'hui.
Du côté de la finance, JP Morgan a plongé de 5.41% avant les premières transactions après que le New York Times ait révélé que ses pertes dans les produits financiers dérivés d'emprunts pourraient atteindre les 9 milliards d'USD, dépassant ainsi ses premières estimations.
Jamie Dimon, son directeur général, avait affirmé le 10 mai que son bureau d'investissement principal de Londres avait laissé plus de 2 milliards d'USD lui filer entre les doigts suite à des prises de risques hasardeuses, et que ce trou se creuserait d'un maximum d'un milliard supplémentaire au cours du trimestre.
Les bourses européennes étaient quand à elles nettement à la baisse, l'EURO STOXX 50 chutant de 1%, le CAC 40 français de 0.96%, le DAX 30 allemand de 1.6% et le FTSE 100 britannique de 0.96%.
En fin de séance asiatique, le Hang Seng de Hong Kong avait grignoté 0.2%, et le Nikkei 225 japonais bondi de 1.7%.
Les Etats-Unis comptaient de leur côté rendre dans l'après-midi le rapport gouvernemental hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage, suivi des résultats révisés de la croissance des trois premiers mois de l'année.
Celles sur le Dow Jones prévoyaient alors une régression de 0.6%, celles sur le S&P 500 l'estimant à 0.53% et celles sur le Nasdaq 100 à 0.49%.
L'atmosphère s'est en effet assombrie après qu'un représentant du gouvernement allemand ait fait savoir que les pourparlers de l'UE ne déboucheraient pas sur des décisions précises, mettant en garde les investisseurs tentés de vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué.
Angela Merkel, la chancelière allemande, avait déjà martelé en début de semaine son opposition à l'émission d'Eurobons du trésor mutualisés.
La vague de frilosité touchant la région ne s'est pas dissipée après que l'Italie ait vu les coûts de ses emprunts à long terme s'élever à 6.19%, leur plus haut niveau depuis décembre, suite à d'une adjudication de bons du trésors à dix ans, tandis que ceux de l'Espagne remontaient jusqu'au niveau fatidique des 7%, dont le dépassement avait forcé la Grèce, l'Irlande et le Portugal à recourir à des bouées de sauvetage.
Le secteur technologique était sur le devant de la scène, Google se préparant à vendre sa première tablette pour 199 USD à partir de la ii-juillet, espérant ainsi égaler le succès de ses intelliphones sur un marché très disputé, progressant ainsi de 0.12% avant l'ouverture.
Son rival Apple a par contre laissé échapper 0.56% dans le même temps, alors qu'il se disait que ses fournisseurs chinois enfreignaient le droit du travail local en imposant à leurs ouvriers des heures supplémentaires excessives et en négligeant leurs assurances.
La firme à la pomme envisageait aussi selon certains une refonte d'iTunes, qui marquerait une des plus gros changements subis par le plus gros revendeur de musique au monde depuis sa mise en place en 2003.
L'empire médiatique News Corp. de Rupert Murdoch semblait devoir demeurer sous les feux de la rampe après que son conseil d'administration ait accordé hier son feu vert à la séparation des 60 milliards d'USD de ses actifs en une branche consacrée à la presse, et une autre au reste, une annonce étant attendue à ce propos aujourd'hui.
Du côté de la finance, JP Morgan a plongé de 5.41% avant les premières transactions après que le New York Times ait révélé que ses pertes dans les produits financiers dérivés d'emprunts pourraient atteindre les 9 milliards d'USD, dépassant ainsi ses premières estimations.
Jamie Dimon, son directeur général, avait affirmé le 10 mai que son bureau d'investissement principal de Londres avait laissé plus de 2 milliards d'USD lui filer entre les doigts suite à des prises de risques hasardeuses, et que ce trou se creuserait d'un maximum d'un milliard supplémentaire au cours du trimestre.
Les bourses européennes étaient quand à elles nettement à la baisse, l'EURO STOXX 50 chutant de 1%, le CAC 40 français de 0.96%, le DAX 30 allemand de 1.6% et le FTSE 100 britannique de 0.96%.
En fin de séance asiatique, le Hang Seng de Hong Kong avait grignoté 0.2%, et le Nikkei 225 japonais bondi de 1.7%.
Les Etats-Unis comptaient de leur côté rendre dans l'après-midi le rapport gouvernemental hebdomadaire sur les nouvelles inscriptions au chômage, suivi des résultats révisés de la croissance des trois premiers mois de l'année.