MARCHÉS ACTIONS
Les principales places actions ont clôturé dans le rouge hier, alors que le secteur automobile souffre toujours du scandale provoqué par Volkswagen (XETRA:VOWG). Les entreprises liées aux matières premières étaient également dans la tourmente hier, en raison des craintes liées à la situation économique chinoise. Le CAC 40 a abandonné hier 1.93% à 4 347.24 points, le Dax 1.92% à 9 427.64 points et le Footsie 1.17% à 5 961.49 points.
Même son de cloche du côté de Wall Street, même si les pertes sont plus limitées. Le plan de restructuration ainsi que l’abaissement des prévisions de son chiffre d’affaires par Caterpillar a inquiété les marchés. Le Dow Jones a cédé hier soir 0.48% à 16 201.32 points, le S&P500 0.34% à 1 932.24 points et le Nasdaq 0.38% à 4 734.48 points.
Janet Yellen s’est exprimée hier et a voulu se montrer rassurante. Elle s’attend toujours à une hausse des taux de la FED avant la fin de l’année. La présidente de la FED a précisé qu’un maintien de l’inflation était nécessaire.
Ce matin, le Nikkei a glané 1.76% à 17 880.51 points. Tokyo a revu ses prévisions économiques à la baisse, notamment en raison de la situation économique chinoise et la future hausse des taux de la part de la FED. Même si le Japon reste dans le droit chemin concernant sa reprise économique, le gouvernement japonais note toutefois que certains secteurs souffrent.
Les principales places européennes sont attendues en légère hausse à l’ouverture, avant une journée chargée en statistiques du côté des Etats-Unis avec notamment le PIB annualisé, les indicateurs PMI et l‘indice de confiance de l’Université du Michigan.
FOREX
La monnaie unique ne parvient pas à rebondir face au billet vert malgré les indicateurs économiques favorables notamment en Allemagne. L’indice IFO est pour rappel ressorti en hausse dans le pays rassurant les investisseurs. Les derniers propos tenus par le président de la Banque centrale européenne jouent également sur la tendance. Mario Draghi a confirmé qu’il était trop tôt avant d’agir davantage sur sa politiquement d’assouplissement monétaire.
Aux Etats-Unis, les ventes de logements neufs ont progressé de 5,7% en août en rythme annualisé. Une progression qui reste néanmoins plus faible que celle enregistrée en juillet de 12%. Les commandes de biens durables ont reculé de 2% alors que les inscriptions au chômage s’affichent en hausse dans le pays.
Lors de son discours hier soir la présidente de la Réserve fédérale américaine a affirmé que les conditions économiques actuelles aux Etats-Unis devraient permettre un relèvement des taux d’ici la fin de l’année. L’institution surveille en parallèle les économies étrangères notamment en Asie mais a limité leur impact sur le programme décidé par la Fed.
Dans ce contexte, la monnaie unique se négocie ce matin proche de 1, 1166 dollar face au billet vert. Contre la devise britannique, un euro se traite pour 0,7315 pence. Le billet vert quant à lui atteint 1,5258 dollar contre la livre sterling. La devise nippone de son coté, s’échange pour 134,50 yens face à l’euro et 120,44 yens contre le billet vert.
MATIÈRES PREMIÈRES
Le brut termine en hausse ce jeudi, après une chute de plus de 2% pour venir au contact du bas de son range entre 44$ et 47$. Au plus bas de la journée le baril de brut s’est échangé contre 43,70$ pour venir clôturer à 45,06$ en hausse de 1,03% sur un gain de 46cts $.
Ce matin, les deux barils sont dans le vert. Sur le New York Mercantile Exchange (NYMEX), le contrat future novembre «Light Sweet Crude » est en hausse de 0,85% à 45,29$. A Londres, le Brent de la Mer du Nord, même échéance, s’adjuge 0,35% à 48,50$. Le spread entre les deux barils s’élève à 3,21$.
L’indécision des opérateurs se remarque par le blocage des cours entre dans une fourchette de 3$ entre les 44$ en support et 47$ en résistance. En effet les fondamentaux restent les mêmes depuis plusieurs semaines. L’offre abondante de l’OPEP et des Etats-Unis couplé à une baisse de la demande principalement due au ralentissement chinois ne permet au pétrole de dégager une tendance claire.
La chute des marchés financiers européens a permis au métal jaune de s’apprécier de 2,10% à 1 153$ l’once pour revenir au contact des plus hauts de mi-août 2015. L’argent a aussi terminé la séance en hausse de 1,95% à 15,08$. Hier soir, après la séance à Wall-Street, Janet Yellen a plaidé de nouveau pour une hausse des taux sur l’année 2015, ce qui a permis à l’or de finir la journée sur une note positive.