Les marchés tentent de repartir de l'avant après avoir marqué une pause hier
MARCHÉS ACTIONS
Les marchés américains ont marqué une pause hier dans une séance très peu animée. L’absence d’annonces a permis aux investisseurs de reprendre leur souffle avant plusieurs grands rendez-vous en fin de semaine. En effet, après avoir inscrit de nouveaux records lundi, Wall Street préférait temporiser dans un élan de prises de bénéfices. Dans ce contexte, l’indice Dow Jones perdait 0,47% à 18 203,37. De son côté, l’indice Nasdaq repassait sous la barre symbolique des 5000 points après avoir lâché 0,56% à 4 979,90 points. Enfin, l’indice élargi, S&P 500 reculait de 0,45% à 2 107,78 points.
Du côté des valeurs, on notera la faiblesse du secteur automobile après l’annonce d’un recul des ventes le mois dernier. On notera par exemple la baisse de 2,41% du titre Ford. Dans le secteur financier, Morgan Stanley (NYSE:MS) perdait 1,16% alors que la banque s’attend à des poursuites judiciaires par l’Etat de New-York sur la qualité des prêts hypothécaires. Enfin, le géant Alibaba accusait une perte de 2,88% à 81,58 dollars soit un plus bas depuis septembre. Le titre était chahuté après que les autorités de Taïwan aient décidé d’exclure l’entreprise du pays.
Ce matin, les marchés asiatiques suivaient la tendance de Wall Street. Le Nikkei qui avait enregistré un plus haut de 15 ans en début de semaine reculait de 0,6% à 18 703,60 points. Là aussi, les indices opéraient une correction technique après un parcours sans faute depuis le début d’année.
Les marchés européens sont, quant à eux, attendus en hausse ce matin après la correction technique de la veille. La journée s’annonce chargée sur le plan macroéconomique avec les indices PMI des services ce matin. Dans l’après-midi, les investisseurs pourront suivre la publication de l’enquête ADP ainsi que l’ISM non manufacturier américain.
FOREX
La monnaie unique ne parvient pas à trouver une direction claire face au billet vert. Les investisseurs restent prudents dans l’attente de la réunion demain de la Banque centrale européenne. Le dollar ressort néanmoins favorisé par une économie américaine plus robuste et une forte probabilité que la Réserve fédérale américaine revoit à la hausse ses taux directeurs dans les prochains mois. La monnaie unique a largement chuté ces derniers mois et les cambistes attendent désormais plus d’éléments pour se positionner. Les derniers indicateurs en zone euro ressortis en début de semaine s’affichent dans le vert avec un recul du chômage qui atteint un plus bas depuis avril 2012 à 11,2% et un risque de déflation qui semble s’estomper progressivement.
Dans ce contexte, la monnaie unique se négocie pour 1,1166 dollar face au billet vert. La devise nippone se traite face à l’euro à 133.68 yens et atteint face au billet vert 119,72 yens.
Coté indicateurs, l’indice PMI HSBC/Markit confirme une bonne croissance dans les services en Chine. Aujourd’hui, un certain nombre d’indicateurs seront publiés en Europe et Outre-Atlantique comme les indices PMI. Ce matin, la livre sterling se négocie pour 0,7268 pence contre la monnaie unique et atteint 1,5354 dollar contre le billet vert.
MATIÈRES PREMIÈRES
Les cours du pétrole marquait une pause ce matin en Asie dans l’attente de la publication des stocks américains de brut.
Le baril de « light Sweet Crude » (WTI) échéance avril est en hausse de 0.04% à 50,54 USD tandis que le Brent de la mer du nord se négocie à 60,59 USD en léger recul de 0.69%.
Le marché anticipe une hausse des réserves de brut aux Etats-Unis suivant celle de la semaine dernière. Les réserves ont augmenté de 3,95 millions de barils à 434,1 millions soit le plus haut niveau jamais enregistré depuis 1982, date de création des statistiques.
De plus, les tensions en Lybie viennent s'ajouter. En effet, des groupes islamistes radicaux se sont emparés hier de deux champs pétroliers. Selon le porte-parole des gardes des installations pétrolières, les extrémistes ont pris le contrôle des champs d'Al-Bahi et Al-Mabrouk et sont en route pour prendre le champ d'Al-Dahra, après le retrait de la force qui était chargée de surveiller ces sites, "faute de munitions". Le champ d'al-Mabrouk est exploité par une coentreprise dirigée par la Compagnie libyenne de pétrole (NOC), dans laquelle le groupe français Total détient des parts. La production pétrolière lybienne est passée de 1.5 million de barils par jour avant la chute du colonel Kadhafi à 350 000 barils par jour actuellement.
Les métaux précieux toujours stables et sans tendance avec une once d’or à 1204 USD et 16,26 USD pour l’once d’argent