Sans surprise, les indices occidentaux évoluent en territoire négatif dans le sillage des valeurs technologiques. La séance du jour sera dominée par la dernière estimation du produit intérieur brut (PIB) du quatrième trimestre aux Etats-Unis et les stocks hebdomadaires de pétrole pour la semaine achevée au 23 mars. En Asie, les indices ont terminé la séance en territoire négatif dans le sillage de Wall Street. A Tokyo, le Nikkei 225 a clôturé en baisse de 1,34 % à 21 031,31 points. Outre le repli des valeurs technologiques, l’indice a été pénalisé par des détachements de dividendes et la vigueur du yen face au dollar US. Décryptage.
L’avertissement d’Edwald Nowotny
En zone euro, Edwald Nowotny, gouverneur de la Banque d’Autriche et membre du Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE), a indiqué que l’institution de Francfort va probablement réduire ses achats d’obligations à partir du mois de septembre. « Le programme d'achats d'actifs court jusqu'à la fin septembre. Nous devrons décider cet été de la suite. Et je pense que si nous avons une situation comme celle que nous prévoyons désormais nous aurons alors la possibilité de réduire le programme sensiblement et de nous diriger vers la fin du programme », a estimé le gouverneur de la Banque d’Autriche. Sur le volet des changes, l’euro s’inscrit en baisse face au dollar US. Nous estimons que la paire EURUSD devrait retrouver le niveau de 1,2410 $ pour 1 € à court terme.
Au chapitre des matières premières, le contrat WTI a terminé en baisse de 0,5 % à 65,88 $ le baril en raison de la hausse du dollar US et des prises de bénéfices sur l’actif. En outre, l’association professionnelle American Petroleum Institute (API) a fait état d’une nette augmentation des stocks de pétrole pour la semaine terminée au 23 mars. Selon l’association, les stocks de brut ont progressé de 5,3 millions de barils la semaine dernière. Evidemment, cette annonce devra être confirmée ce mercredi par le département de l’Energie américain (DoE). Au moment où nous écrivons ces lignes, le consensus anticipe une contraction des stocks de brut de 287 000 barils. Pour l’heure, nous avons un biais neutre sur le contrat WTI et attendrons la publication du DoE pour prendre position sur l’actif.