MARCHÉS ACTIONS
Les marchés américains ont terminé la semaine sur une note négative. La séance a été marquée par les propos de Janet Yellen qui a rappelé qu’un relèvement des taux était à prévoir cette année. En effet, après un premier trimestre poussif, l’économie américaine devrait se renforcer ce qui justifierait ainsi un début de normalisation de la politique monétaire.
Ainsi, sur la séance de Vendredi, le Dow Jones perdait 0,29% à 18 232,02 points. De son côté, le Nasdaq terminait proche de l’équilibre à 5 089,36 points (-0,03%). Enfin, l’indice élargi, S&P 500 lâchait 0,22% à 2 126,06 points.
Du côté des valeurs, on notera la hausse de 2,75% de Hewlett Packart. L’entreprise informatique a profité de la publication de résultats positifs notamment de son bénéfice trimestriel ressorti au-dessus des attentes. Par ailleurs, Expedia bondissait de 6,7% après la cession de sa participation dans le voyagiste chinois ELong.
Ce matin, le Nikkei terminait en hausse de 0,74% à 20 413,77 points. L’indice nippon enchaine sa septième séance consécutive de hausse et a inscrit un nouveau pic de 15 ans en séance. Les investisseurs se montrent optimistes quant à la reprise économique et continuent de saluer les dernières annonces d’entreprises encourageantes.
Le CAC 40 est attendu proche de l’équilibre dans une séance qui devrait être relativement calme en raison de la fermeture de plusieurs places boursières et notamment les marchés américains. Le dossier grec devrait rester au cœur de l’actualité alors que les remboursements prévus pour le mois de Juin s’annoncent compliqués. Les résultats des élections municipales en Espagne seront également suivis alors que le parti anti-austérité Podemos serait bien placé à Madrid et Barcelone.
FOREX
La monnaie unique recule face à ses principales contreparties, plombée par le dossier grec. Athènes sème le doute auprès des marchés à propos du prochain remboursement qui doit avoir lieu en juin. Le ministre de l’intérieur grec a en effet annoncé que la Grèce ne rembourserait pas le FMI. Des propos nuancés par le ministre des Finances du pays mais qui renforcent les incertitudes du moment.
Dans ce contexte, l’euro est repassé sous la barre des 1,10 dollar face au billet vert pour se négocier proche des 1,0995 dollar. Face à la devise britannique la tendance est similaire avec un euro qui s’échange pour 0,7098 pence. De son côté, le billet vert se traite pour 1,5492 dollar contre la livre sterling. Face à la devise nippone, la monnaie unique atteint 133,74 yens et le billet vert cote 121,58 yens.
Figurant parmi les seuls indicateurs publiés aujourd’hui, les derniers indicateurs en provenance du Japon n’ont eu qu’un impact limité sur les cours. Les exportations japonaises ont progressé sur le mois d’avril mais le rythme de leur croissance a reculé par rapport au mois précédent.
MATIÈRES PREMIÈRES
Le baril de brut américain s’échangeait toujours en dessous des $60 alors que le nombre de puits de forage en activité continue de diminuer depuis le mois de décembre.
Le contrat de juillet sur le WTI se négociait à $59.71 en baisse de 1 centime. Le contrat avait chuté de $1 à $59.72 vendredi dernier. Le volume de tous les contrats à terme négociés était environ de 73% inférieur à la moyenne des 100 jours. Effectivement, les volumes devraient être faibles aujourd’hui car les marchés de Hong Kong, Londres et New York seront fermés. Le contrat sur le Brent lui gagnait 8 centimes à $65.29. La prime entre les deux homologues était de $5.56.
Le Venezuela essaye de tirer son épingle du jeu avant la réunion de l’OPEP le 5 juin prochain pour tenter de faire diminuer le quota de production journalier fixé à 30 millions de barils. Maduro a déclaré que l’économie avait besoin de prix pétroliers stables.
Les stocks américains sont toujours sur un niveau élevé à 482.2 millions de barils, soit plus de 100 millions supérieurs à la moyenne des cinq ans sur la même période. Tout rebond des prix pourrait être justifié cette semaine par la demande chinoise qui pourrait s’accélérer, la demande de carburant aux Etats-Unis avant la saison d’été et les tensions géopolitiques. En effet, en Libye, la tension est toujours palpable avec notamment la destruction d’un camion-citerne transportant du carburant dans un port contrôlé par les dirigeants islamistes.