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Nouvel audit crucial pour la Grèce au milieu de grandes incertitudes

Publié le 29/08/2011 08:50
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La Grèce va être soumise cette semaine prochaine à une évaluation cruciale de la part de l'Union Européenne et du Fonds monétaire international (FMI) de ses finances exsangues, alors que les incertitudes persistent autour du refinancement de sa dette, que ses pairs européens se chamaillent et que son économie s'enfonce dans la crise.

De hauts responsables de l'Union européenne, du Fonds monétaire international et de la Banque centrale européenne (BCE) doivent achever leur audit trimestriel, prévu dans le cadre du premier plan de sauvetage du pays.

Le résultat de cet examen conditionne le versement à Athènes de la sixième tranche de l'aide de 110 milliards d'euros accordée en mai 2010.

Quinze mois après, l'austérité imposée par les partenaires du pays en échange de leur aide a renforcé encore les difficultés du pays.

Bridée par les coupes budgétaires, l'économie grecque se rétracte à une cadence alarmante. Le ministre des Finances Evangelos Venizelos a déclaré la semaine dernière que le produit intérieur brut allait vraisemblablement se contracter de plus de 4,5% cette année, alors que les prévisions évaluaient jusqu'ici son recul à 3,5%.

Le déficit public --à l'origine de tous les maux du pays-- est à un niveau insoutenable, atteignant 14,69 milliards d'euros au premier semestre, alors qu'il était prévu à 16,68 milliards pour l'année entière.

Le gouvernement est également confronté à des délais très étroits pour réaliser un programme impopulaire de privatisations adopté en échange de davantage de prêts de l'Union européenne.

La cacophonie règne en Europe sur une concession accordée à la Finlande pour que celle-ci apporte sa part de financement au sauvetage du pays.

Le 21 juillet, l'Union Européenne a approuvé une nouvelle aide de 109 milliards d'euros pour Athènes ainsi que 50 autres milliards en provenance du secteur privé, essentiellement des banques et des compagnies d'assurances qui ont accepté de réinvestir dans de nouvelles obligations grecques.

Mais la Finlande s'accroche à son accord avec la Grèce et certains membres de la zone euro ont critiqué son attitude qu'ils considèrent comme un dangereux précédent de nature à menacer la totalité du plan.

"La dynamique de la décision du 21 juillet a été perdue", a confié une source proche du dossier au quotidien Vima paraissant dimanche.

Ajoutant à la confusion, il y a eu peu de progrès sur le refinancement volontaire de la dette qui fait partie intégrante du plan d'aide.

Le gouvernement grec a averti que si 90% des obligations arrivant à maturité en 2020 n'étaient pas apportées à son offre, la Grèce ne "poursuivrait pas cette transaction", ce qui menacerait l'ensemble du plan de sauvetage.

La dette publique cumulée de la Grèce est de quelque 350 milliards d'euros ou 155% du PIB, bien loin du plafond de 60% fixé par l'Union européenne ce qui amène de nombreux analystes à penser que la dette ne pourra pas être honorée dans sa totalité.

Dans la perspective des discussions à venir avec les créanciers de la Grèce, le ministre des Finances M. Venizelos a déclaré cette semaine que le gouvernement "aimerait revoir avec eux les données macro-économiques ... et évaluer les objectifs du budget", compte tenu d'une récession plus profonde que prévu>.

Il est peu vraisemblable cependant que les hauts responsables du FMI et de l'UE acceptent des compromis.

Le ministre peut au moins se réjouir d'une fusion-clef entre la deuxième et la troisième banques du pays, à savoir Eurobank et Alpha Bank, fusion qui devrait être annoncée lundi.

Si elle se réalisait, cette fusion créera une banque dotée de 150 milliards d'euros d'actifs et de 80 milliards d'euros de dépôts.

Le gouvernement a appelé les banques à mutualiser leurs ressources pour soutenir l'économie frappée par la récession.

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