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Les tensions géopolitiques enfoncent les indices dans un bear market et

Publié le 08/08/2014 09:53
Mis à jour le 19/03/2019 09:00

Marchés Actions :

Sur les marchés actions, les principaux indices ont accusé une nouvelle séance dans le rouge ce jeudi dans un contexte géopolitique qui n’est pas près de s’apaiser. En effet, aucun indicateur macroéconomique et aucun rendez-vous au sommet à l’image du compte rendu de la BCE ce jeudi, n’arrivent à éclipser les affronts entre russes et occidentaux. Tandis que Moscou a positionné son armée aux abords de l’Ukraine, le gouvernement de Vladimir Poutine a une nouvelle fois répliqué en mettant en place un embargo sur des importations alimentaires en provenance d’Europe et des Etats-Unis. Pour le moment on assiste à une escalade des sanctions économiques, mais les opérateurs peinent à se positionner dans la crainte d’un regain de tension sur le plan militaire. Dans de faibles volumes échangés, les investisseurs ont donc procédé une nouvelle fois à des prises de bénéfice en cours de séance, ne trouvant pas d’autres catalyseurs jugés positifs pour soutenir une tendance haussière.

La conférence de presse de Mario Draghi a également confirmé le statu quo de l’institution européenne et n’a révélé aucune surprise aux opérateurs. Ce dernier s’est toutefois exprimé sur les menaces que peuvent apportées ces tensions géopolitiques, la zone euro étant plus exposée que les Etats-Unis actuellement. La seule annonce positive de ce jeudi jeudi aura finalement été celle du recul des inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage sur le sol américain à 289 000 demandes contre 303 000 précédemment. Ces nouveaux chiffres en faveur d’une bonne reprise économique aux Etats-Unis ont été paradoxalement ignorés, voire jugés minces, pour atténuer un contexte global morose.

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À Wall Street, le Dow Jones a ainsi cédé 0,46% sur les 16 368,27 points. Le S&P 500 a perdu 0,56% à 1 909,57 et le Nasdaq à dominante technologique s’est établie sur les 4 334,97 points en baisse de 0,46%. Sur le Vieux Continent, les opérateurs commencent à annoncer un « bear market » avec un CAC 40 qui se dirige dangereusement vers les 4 100 points. L’indice français s’est écroulé de 1,36% ce jeudi à 4 149,83 points. Le DAX allemand a chuté de 1% à 9 038,97 points, et le FTSE londonien a abandonné 0,58% à 6 597,37 points.

Dans le sillage des marchés américains et européens, la Bourse de Tokyo a enregistré la plus forte correction de cette séance. Cette dernière a pâti des tensions en Ukraine, et surtout de l’annonce jeudi soir par Barack Obama, de l’autorisation de frappes aériennes ciblées pour protéger les ressortissants américains en Irak face aux djihadistes de l’Etat islamique. Le Nikkei valait ainsi à la clôture 14 778,37 points en baisse de 3% et le TOPIX a cédé plus de 2,37% sur les 1 228,26 points.

Ce vendredi, nous attendons peu d’évolution sur l’ensemble des marchés qui devraient à nouveau ouvrir en baisse aujourd’hui. Nous suivrons également les publications de la production industrielle en France, les balances commerciales en Allemagne et au Royaume Uni, ainsi que les chiffres sur la productivité aux Etats-Unis.

Forex :

En Europe, pas de changement hier à l’issu de la réunion de la BCE, comme l’avait anticipé la majeure partie des investisseurs. Toutefois, Mario Draghi a profité de l’occasion pour marquer le coup face à la récente situation de l’Italie. Il a d’ailleurs déclaré que l’Italie ne pouvait que se blâmer pour cette troisième récession depuis 2008. Il a également mis la pression sur le premier ministre italien Matteo Renzi afin de réduire un taux de chômage excédent les 40% chez les jeunes et fortement appelé à des réformes structurelles.

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Mario Draghi a tenu durant son discours à écarter les menaces de déflation, et souligner la dynamique de croissance, en léger ralentissement lors des derniers mois. Son discours n’a pourtant pas impacté le cours de la paire phare du marché, passant inaperçu dans un monde obnubilé par les tensions géopolitiques mondiales. Ces dernières poussent les cambistes à investir dans les valeurs refuges tel que le Yen japonais ou le Franc suisse, toutes deux en hausse face à leurs principales contreparties.

La monnaie unique s’échange ce matin à $1,3387 contre $1,3373 hier à la même heure, en légère hausse grâce aux bons chiffres de la production industrielle française publié ce matin en hausse de 1,3% contre la baisse de -1,7% du mois précédent.

Au Royaume-Uni, le prix de l’immobilier a atteint un niveau record, marqué par des ventes sur un plus haut historique de 7 ans. Les valeurs ont en effet augmenté de 0,6% le mois dernier ce qui porte l’augmentation annuelle à 9,9%. La BOE a par ailleurs maintenu son taux directeur à son niveau bas record de 0,5%. La devise britannique apparait donc en baisse ce matin face à ses deux principales contreparties s’échangeant à £0,7963 contre la monnaie unique, et $1,6818 contre le billet vert.

Du côté asiatique, la devise nippone a bénéficié hier des évènements géopolitiques en Europe de l’Est et au Moyen Orient pour s’apprécier face à l’euro. Portée par la décision de Barack Obama de conduire des frappes aériennes ciblées en Irak, et l’annonce par le gouvernement ukrainien de la perte d’un nouvel appareil, abattu par les séparatistes pro-russes, la parité EURJPY s’échange ce matin à 135,91 yens. Ces récents évènements ont par ailleurs permis à la devise japonaise de pousser la monnaie unique dans ses derniers retranchements, sur un plus bas depuis Novembre 2013 à 135,71 yens, jouant un rôle de valeur refuge.

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La Chine quant à elle continue de surprendre, avec une hausse sensible de ses exportations de 14,5% en Juillet quand une simple de hausse de 7,5% était attendue par le consensus.

Matières premières :

Au chapitre des matières premières, les deux pétroles de référence progressent pour la deuxième journée suite à la déclaration du président des Etats-Unis Barack Obama qui a autorisé des frappes aériennes ciblées en Irak. Il a néanmoins précisé qu’il ne comptait envoyer aucune troupe au sol sur le territoire. L’autorisation de ces frappes aériennes a pour but de protéger les citoyens et militaires américains présents en Irak contre la menace des rebelles et notamment dans la ville kurde d’Erbil, où les américains disposent de personnels diplomatiques. De plus les américains ont parachuté des vivres par avions à destinations des civils pris au piège par ce conflit. Rappelons que l’Irak est le deux plus gros pays producteur de pétrole de l’OPEP. Au cours du mois de Juillet, l’Irak a pompé environ 3 millions de barils par jour, contre 9,82 millions en provenance de l’Arabie Saoudite, le plus gros producteur de l’OPEP.

A l’heure actuelle, le conflit a épargné la partie Sud du pays, qui abrite environ 75% de la production de brut, pour se concentrer au Nord. Le Brent avait progressé de 2.7% en Juin dernier, soit la plus forte progression en 10 mois alors qu’un groupe de rebelles dissident d’Al-Qaïda avait capturé Mossoul et s’avançaient vers Bagdad. Les rebelles ont depuis pris le contrôle du plus grand barrage du pays qui, en cas de destruction par les rebelles, pourrait inonder la ville de Mossoul.

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Ce matin le WTI progressait de 0.67% pour s’échanger aux alentours de 97.99$ le baril tandis que le Brent, plus exposé au conflit irakien, s’adjugeait 0.89% à 106.38$.

Du côté des métaux précieux, le métal jaune s’échange proche de son plus haut niveau au cours des trois dernières semaines et pourrait mettre fin à la plus longue série de perte hebdomadaire depuis Septembre à cause des troubles au Moyen-Orient et des tensions autour de la crise géopolitique en Ukraine. La Russie a interdit les importations agricoles en provenance des Etats-Unis et de l’Union Européennes en représailles des sanctions et envisagent d’interdire les compagnies aériennes américaines et européennes de survoler la Sibérie, ce qui pourrait engendrer de graves préjudices pour ces compagnies car elles devraient emprunter des chemins beaucoup plus long.

Du côté d’Israël, le cessez-le-feu entre les forces armées et le Hamas ne sera pas arrivé à son terme.

L’or affiche une progression hebdomadaire de 1.9% cette semaine alors que le dollar a atteint son plus haut niveau au cours des neuf derniers moi face à la monnaie européenne. En effet, alors que l’économie américaine poursuit son redressement, celle de l’Europe vacille.

Ce matin l’or s’échangeait aux encablures des 1 321,39$n soit une progression de 0.67%. Dans le sillage de l’or, l’argent progressait de 0.71% à 20.11$.

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