Outre l’imbroglio concernant les futures relations commerciales entre les Etats-Unis, l’Europe et la Chine, nous prendrons connaissance ce jeudi de la première estimation de l’indice des prix à la consommation au titre du mois de juin en Allemagne. Aux Etats-Unis, la session sera rythmée par la publication définitive du produit intérieur brut (PIB) du premier trimestre et les inscriptions hebdomadaires au chômage pour la semaine terminée au 22 juin. Du côté du Japon, les ventes au détail ont augmenté de 0,6 % (en rythme annualisé) au mois de mai. Toutefois, le repli est significatif par rapport au mois d’avril (-0,9 %). Sans grande surprise, les indices asiatiques ont terminé la séance en territoire négatif. Décryptage.
Des marchés toujours aussi énigmatiques…
Inutile de le rappeler, les marchés financiers évoluent depuis plusieurs mois dans un contexte d’incertitudes. Néanmoins, nous notons que Wall Street est résilient alors que l’indice MSCI World (hors actions américaines) évolue sur un plus bas de 10 mois, au moment où nous écrivons ces lignes. Sur le volet des changes, la paire EURUSD a renoué avec le niveau des 1,1526 $ pour 1 €. Evidemment, la divergence des politiques monétaires entre la zone euro et les Etats-Unis pénalise l’actif, d’autant que les tensions inflationnistes entraînent la hausse des rendements obligataires. Toutefois, nous anticipons un rebond de la paire EURUSD pour des raisons techniques et pensons qu’elle pourrait retrouver le seuil des 1,1575 $ pour 1 € à court terme.
Aux Etats-Unis, le département de l’Energie (DoE) a fait état d’une nette contraction des stocks hebdomadaires de brut. En effet, ces derniers se sont contractés de 9,9 millions de barils la semaine dernière. Dans le même temps, les stocks d’essence et de produits distillés ont respectivement progressé de 1,15 million et de 15 000 barils. Dans un tel contexte, le contrat WTI a terminé en hausse de 3,16 % à 72,76 dollars le baril. Evidemment, l’annonce du DoE a complètement relégué au second plan les problématiques d’ordre géopolitiques et opérationnelles. Outre la toile de fond, nous estimons que les opérateurs devraient prendre progressivement leurs bénéfices à court terme.