Hier soir, Wall Street a terminé peu changée, alors que d’autres bourses, notamment en Europe, ont été dopées par la perspective de mesures de soutien à la croissance en Europe et en Chine.
- A la clôture, Wall Street effaçait ses gains de la séance dans les dernières minutes d’échanges, tandis que l’action Facebook poursuivait sa chute L'indice Dow Jones a cédé -0,01% à 12.502,81. Le S&P-500, a pris 0,05%, à 1.316,63. Le Nasdaq a reculé de son côté de 0,29% à 2.839,08.
François Hollande et plusieurs autres dirigeants de la zone euro, en quête de mesures pour stimuler la croissance sur le Vieux Continent, devraient défendre l’idée d'"euro-obligations" lors du sommet informel qui se tient mercredi à Bruxelles et accentuer ainsi la pression sur l'Allemagne, qui y reste opposée. ( Du côté de l’Asie, Pékin compte accélérer le processus d'approbation des investissements d'infrastructure dans l'espoir de lutter contre un ralentissement de l'économie, ceci a été un vecteur de soutien du marché, alors qu’aucune statistiques majeure n’étaient venus égayer la séance Mais la crise de la dette en zone euro et son impact sur la croissance de l'économie mondiale restent dans les esprits des investisseurs et ont en particulier pesé à Wall Street sur les valeurs liées aux matières premières et à l'énergie. Concernant les dernières nouvelles venues de Grèce, les quatre plus grandes banques grecques pourraient recevoir dès mercredi 18 milliards d'euros de fonds destinés à leur recapitalisation, ce qui s’apparante à un cataplasme sur une jambe de bois, tant les retraits des banques grecques ont été massif ces dernières semaines.
La place Japonaise sanctionne les mauvais chiffres du commerce extérieur.
Ce matin, l'indice Nikkei de la bourse de Tokyo a dévissé de 1,98% à la clôture, à cause de craintes relatives à la situation en Grèce et à sa plausible sortie de la zone euro, et du fait de la hausse subséquente du yen face à la monnaie unique et au dollar.
- L'indice Nikkei 225 a abandonné 172,69 points pour tomber à 8556,60 points, son plus faible cours de fin de séance depuis la mi-janvier. Le volume des transactions a été moyen, avec 1,92 milliard d'actions échangées sur le marché.
Les valeurs s'étaient un peu requinquées lundi et mardi, mais les mauvaises performances de Wall Street et les inquiétudes entourant la Grèce ont rejailli sur la place tokyoïte, enfonçant en outre la devise européenne. Annoncées en début de journée, les piètres statistiques du commerce extérieur japonais en avril ont en outre accentué la baisse de moral des investisseurs.
Paris dévisse. Le moteur franco-allemand en panne.
A l’ouverture, la bourse de paris marque le pas dans les premiers échanges, dans le sillage des marchés asiatiques, après deux séances de hausse, l'espoir s'atténuant de voir les dirigeants européens prendre de nouvelles mesures pour concilier croissance et rigueur budgétaire.
L'ensemble des actifs risqués perd du terrain ce matin, notamment les actions, les matières premières et l'euro, au profit du dollar et du yen qui profitent de leur rôle de valeurs refuge.
Il semble que les baissiers se font à nouveau entendre et il est très décevant de voir qu'après la glissade de la semaine dernière, le rebond ait été si faible. Les marchés européens ouvrent partout en baisse en baisse de 0,9% à 1,5%, du fait que la tendance dépend largement des nouvelles européennes. A 10h40, le Cac 40 lache 1,59% à 3.034,95 points.
- L'euro a perdu du terrain face au billet vert hier et se traitait sous le seuil de 1,27 dollar, sur fond de craintes croissantes d'une possible sortie de la Grèce de la monnaie unique.
- Au niveau de l’or noir, le baril de Brent de la mer du Nord a terminé en baisse, les signes d'un accord sur le programme nucléaire iranien atténuant les craintes de perturbations de l'approvisionnement en brut. A la lumière des prévisions de l'OCDE, les craintes entourant la santé de l'économie mondiale pèsent également sur les cours.
Bonne journée à tous et bon trading !