Publié à l'origine sur la Bourse au quotidien.fr
C’est l’incontournable marronnier du jour sur l’ensemble des chaines financières : le Dow Jones inscrit un nouveau record absolu à 27 517 points.
C’était le seul indice phare américain à ne pas avoir enchaîné records sur records depuis la séance des “3 sorcières” du 20 octobre dernier.
Avec ses +17,8% depuis le 1er janvier, le “Dow” fait pâle figure en regard du S&P500 avec +27% (à 3085 points) et du Nasdaq100 (8223) qui flirte avec les +30%.
Mais si le Dow Jones semble se traîner sous les +20% cette année, il affiche par contre +95% par rapport à son sommet du 8 octobre 2007 (à 14 165) et n’a donc pas grand chose à envier au S&P500 qui culmine à +97%.
Le Dow pulvérise l’ex-record des 27 360 du 15 juillet mais ce qui est techniquement très symbolique, c’est que ce zénith est effacé via un “gap” haussier au-dessus des 27 347 (c’était la 3ème meilleure clôture de l’histoire après celle du 23 juillet, à 27.349).
Cela traduit un véritable appétit pour le risque et pour beaucoup d’opérateurs, ce n’est rien moins qu’un puissant révélateur du “FOMO”, le fameux “fear of missing out” (la peur de rater le TGV de la hausse) alors que les multiples sont stratosphériques (3ème trimestre de baisse des bénéfices) : les actions se payent 5% plus cher qu’au sommet de la bulle de début octobre 2018 avec des profits globalement en net repli… sauf pour les “GAFAM”.