Les données publiées depuis le début de l’année sont globalement positives. L’indice ISM manufacturier a rebondi aux Etats-Unis au-dessus des 50 points.
Dans la zone euro, l’indicateur de sentiment économique a progressé deux mois de suite, mettant fin à une tendance baissière qui aura duré plus de dix-huit mois. Au Japon, la formation d’un nouveau gouvernement, et les anticipations d’un policy mix plus accommodant ont conduit les indices de confiance au plus haut depuis le printemps. Les données d’activité demeurent plus mitigées. Mais elles ont, au moins, arrêté de se détériorer.
En novembre, et pour la première fois depuis l’été, la production industrielle a progressé en Allemagne, en France et au Royaume-Uni. Bien entendu, ce n’est pas la première fois que la fin du tunnel est évoquée. Au début de 2011, elle semblait se rapprocher, avant que le Printemps arabe ne conduise à une remontée des prix du pétrole, et que le tremblement de terre au Japon ne perturbe les chaînes de production mondiales.
Quant à la crise de la dette souveraine en zone euro, les progrès accomplis en 2012 (ratification du Mécanisme de stabilité européen, annonce par la BCE d’un programme de soutien au financement des Etats, mise sur les rails d’une union bancaire…) éloignent à priori le risque de retour en phase aigue. Mais comme toutes les améliorations obtenues jusqu’ici, celle qui ouvre l’espoir d’une reprise en 2013 reste fragile.