Pour cette dernière séance de la semaine, nous aurons droit à une salve de statistiques économiques en provenance des deux côtés de l’Atlantique. En zone euro, nous prendrons connaissance de la croissance du PIB au premier trimestre. Aux États-Unis, l’après-midi sera rythmée par la publication des ventes au détail, des prix à la production et l’indice Reuters-Université du Michigan de confiance du consommateur. En Asie, les bourses ont terminé la séance en territoire négatif. À Tokyo, l’indice NIKKEI 225 a clôturé en baisse de 1,41 % à 16 412,21 points en raison de la hausse du yen face au dollar. Toutefois, sur l’ensemble de la semaine, l’indice nippon progresse de 1,9 %.
Entre la mauvaise foi de Rosengren et le déni de réalité britannique…
Au Royaume-Uni, la Banque d’Angleterre (BoE) a de nouveau opté pour le statut quo monétaire. En effet, la BoE a décidé de conserver son taux Repo à 0,5 % et de maintenir son programme d’achat d’actifs à 375 milliards de livres sterling. Bien sûr, Mark Carney, gouverneur de l’institution, n’a pas manqué d’évoquer le sujet du Brexit. Pour lui, une sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne (UE) pourrait provoquer une « récession technique » et une dégringolade du sterling. Concernant les investissements directs étrangers (IDE), le gouverneur de la BoE a déclaré qu’ « une proportion substantielle du financement (du déficit des comptes courants) passe par l'investissement direct étranger et il apparaîtrait que l'une des considérations prises en compte pour ces investissements directs étrangers pour une partie au moins tient au statut du Royaume-Uni vis-à-vis de l'UE ».
Aux États-Unis, les inscriptions hebdomadaires au chômage ont augmenté de 20 000 à 294 000 demandeurs d’emploi pour la semaine terminée au 7 mai. Pour Eric Rosengren, président de la Fed de Boston, « Si les indicateurs économiques qui sont publiés pendant le trimestre en cours confirment ces tendances, il sera approprié de poursuivre la normalisation progressive de la politique monétaire ». Bien que le marché ne table sur aucun relèvement des taux en 2016, M.Rosengren est persuadé qu’il y aura une accélération de la croissance US au 2eme trimestre et que celle-ci ouvrira la voie à un relèvement des taux en 2016.
Sur le front des matières premières, le contrat WTI a terminé hausse de 2,63 % à 47,19 $. Comme indiqué sur Tradebeat jeudi matin, les cours de l’or noir ont été soutenus par l’annonce du département de l’énergie américain (EIA). Pour rappel, les stocks de pétrole ont diminué de 3,41 millions de barils à 537,2 millions pour la semaine terminée au 6 mai. Par ailleurs, d’après l’EIA la production de pétrole aux US devrait diminuer de 800 000 barils par jour à 8,6 millions en 2016. En outre, l’agence de presse RIA nous apprend qu’Alexandre Novak, ministre russe de l’Energie, va rencontrer son homologue qatari le 3 juin prochain, soit le lendemain de la réunion de l’OPEP.