Le PIB espagnol a progressé de 0,5% au T3, probablement grâce à la contribution positive de la demande intérieure et notamment de la consommation des ménages. La reprise pourrait s’essouffler dans les prochains trimestres. Les enquêtes PMI sont en repli depuis cet été. Le ralentissement de la demande externe pourrait affecter les créations d’emplois et la demande intérieure. Dans ce contexte, la croissance et l’inflation pourraient décevoir en 2015, compromettant le respect des objectifs budgétaires. La situation espagnole illustre les limites de la stratégie adoptée en Europe. L’absence de soutien à la demande intérieure expose l’UEM au ralentissement extérieur. Pourtant, d’importantes ressources existent.