Flash krach sur Vinci : un parfum de scandale, un choc émotionnel. Presque du quotidien à Wall Street.
Scénario incroyable qui présente toutes les caractéristiques d’un scandale boursier. A 16h15, un « faux communiqué » repris par la presse en ligne annonçant une révision à la baisse des résultats et un licenciement du CFO de Vinci (PA:SGEF) a provoqué l’effondrement de -20% du cours entre 61,5 et 49,9E (avant un rebond express vers 60E), ce qui a entrainé une chute mécanique de 30 points du CAC 40, entre 4570 et 4542 points.
Acte de malveillance, piratage, complot/manipulation, erreur de communication… toutes les hypothèses sont ouvertes.
Le phénomène est heureusement rare sur les valeurs du CAC40, mais c’est presque le lot quotidien sur les valeurs moyennes à Wall Street avec des « flash krach » à profusion (plusieurs par semaine).
C’est devenu tellement banal que les médias n’en parlent plus, sauf s’il s’agit d’une grosse du S&P 500.
Cet incident met une fois de plus en évidence le rôle des « algos », l’effet dévastateur des « stops en série », sans oublier le surgissement de programmes de ventes à découvert à l’aveugle (ça plonge, y a pas de fumée sans feu, on participe au jeu de massacre, ça ira plus bas). Encore envie de faire confiance à la bourse ?