Nous avons procédé à notre dernière actualisation trimestrielle des perspectives de l’économie mondiale sur fond de modification significative des variables macroéconomiques depuis le début de l’année. Les prix du pétrole ont très nettement rebondi après avoir atteint un point bas vers la mi-janvier, entraînant des effets positifs sur les pays émergents ainsi que sur l’appétit pour le risque des investisseurs sur les marchés financiers. Les efforts de relance en Chine ont apporté une bouffée d’oxygène après la nervosité observée au second semestre 2015. Il s’en est suivi une amélioration des statistiques économiques ainsi qu’un regain de confiance sur les marchés des matières premières et à l’égard des pays en développement. La BCE a redoublé d’efforts pour stimuler l’inflation, notamment en élargissant la portée de son programme d’achat d’actifs. La Réserve fédérale a, quant à elle, opté pour la prudence en maintenant le statu quo sur les taux, mais des déclarations récentes semblent aller dans le sens d’un nouveau resserrement si les statistiques le permettent. Enfin, la Banque du Japon a fait les gros titres en introduisant un taux négatif de rémunération des dépôts, une décision qui a généré certaines turbulences sur le marché.