Wall Street a clôturé en net repli hier soir, dans le sillage des bourses européennes, les investisseurs s'inquiétant pour la zone euro.
· Le Dow Jones a cédé 0,95% à 13.074,75 points. De son côté le S&P 500, indice de référence des gérants de fonds, s'est replié de 1,02% à 1398.96 points.
Tout comme les places européennes plus tôt, plombées par l'échec d'une émission obligataire espagnole (l'Espagne, qui a levé hier pour 2,589 milliards d'euros en obligations à 3, 4 et 8 ans, a été forcée de concéder des taux en nette hausse), Wall Street a fléchi sous la pression exercée par des inquiétudes persistantes en zone euro et par des craintes de récession.
De plus, les courtiers ont été effrayés par les minutes de la FED, qui ont été une bonne excuse pour reprendre possession de liquidités avant le long week-end pascal, les chiffres de l'emploi et du chômage aux Etats-Unis (vendredi) et le début de la saison des résultats la semaine prochaine.
NB : Le marché sera fermé demain pour le Vendredi Saint.
Tokyo décroche sur des prises de bénéfices.
La bourse de Tokyo a terminé la séance de jeudi en baisse de 0,53%, les investisseurs recommençant à s'inquiéter pour l'endettement européen.
· A la clôture, l'indice Nikkei 225 a cédé 52,38 points à 9767,61 points. L'activité a été assez soutenue, avec 2,22 milliards d'actions échangées sur le marché.
Les marchés actions japonais ont cédé du terrain durant toute la séance, toujours à cause de l’échec de cette adjudication espagnole, et les opérateurs ont été d'autant plus incités à vendre que les bourses européennes avaient lourdement chutées quelques heures auparavant.
Sur le marché des devises, prisé comme valeur refuge lorsque le marché se tend, le yen est remonté face au dollar et à l'euro, nuisant aux titres des groupes exportateurs dont les revenus à l'étranger sont réduits par une devise nippone vigoureuse.
Léger regain d’optimisme à la bourse de Paris.
Après un recul de près de 4,5% en deux jours, la bourse de Paris reprend quelques couleurs ce matin. Le rebond est cependant limité à cause du week-end prolongé qui s’annonce, les investisseurs en profitant pour récupérer quelques liquidités et restant dans l’expectative concernant la publication des chiffres de l’emploi américain de mars.
La prudence devrait être renforcée par l’attente de la saison des résultats du premier trimestre aux Etats-Unis, qui débutera mardi prochain avec Alcoa.
A noter enfin que la France adjugera entre 7 et 8,5 milliards d’euros d’OAT 2017, 2022, 2026 et 2041, alors que l’Espagne a échoué hier. On peut se poser la question du sort réservé à la France aujourd’hui (même si tout ça devrait être plus clair après la présidentielle).
A 10h20 le contrat future sur l’indice CAC 40 prend 0.41% à 3326,81 points.
NB : Le marché sera fermé demain pour le Vendredi Saint.
· L'euro se replie autour de 1,3136 $, en raison des craintes liées à certains pays périphériques de la zone euro.
· Au niveau de l’or noir, le Brent repasse au-dessus de la barre des 123 dollars le baril, soutenu par les craintes de tensions sur les approvisionnements liées aux sanctions occidentales à l'encontre de l'Iran. De plus selon des bruits de salle, l'un des principaux assureurs chinois va cesser d'assurer les pétroliers transportant du brut iranien. La Chine est le premier importateur de brut iranien…