Nous n’allons pas passer en revue toutes celles cotées en Australie, à Londres ou en Suisse (déluge de dégradation d’objectifs de cours depuis jeudi dernier) pour nous consacrer sur les 2 cas les plus emblématiques et qui ont pour point commun d’avoir comme principal client et acheteur… la Chine.
Le conglomérat anglo-helvétique Glencore (L:GLEN) va « réduire ses effectifs » dans l’une de ses principales mines de charbon thermique à ciel ouvert de Collinsville en Australie orientale (a priori l’une des plus rentable, et qui fournit presque exclusivement les centrales électriques au charbon chinoises).
En fait de réduction, il s’agit de tailler à la hache dans sa masse salariale avec le licenciement de 80% du personnel de la mine dès mars 2016.
L’autre « info » qui reste à vérifier concerne Eramet (PA:ERMT), qui selon un scoop d’Outremer TV pourrait abandonner la production de mattes de nickel en Nouvelle-Calédonie, soit un cinquième de la production totale de son principal site d’extraction minier dans le monde.
Même si les mattes néo-calédoniennes sont exclusivement destinées au site normand de Sandouville (en Seine-Maritime), la majeure partie de la production de nickel de l’île est absorbée par l’industrie chinoise.
Aux prix actuels, les mattes dont la production est exportée vers Sandouville ne sont plus rentables une fois inclus les coûts de transport.
Compte tenu du ralentissement considérable – et durable – des commandes chinoise, l’objectif de 6,5% de croissance des « experts » en 2016 publié ce matin même (Pékin espère 6,9%) possède-t-il la moindre once de crédibilité ?