MARCHÉS ACTIONS
Les places actions ont continué à gagner du terrain hier, profitant de la vague d’optimisme autour du dossier grec. En effet, les nouvelles propositions d’Athènes semblent permettre de reprendre les discussions et d’espérer un accord avant l’échéance de remboursement cruciale du 30 Juin. Toutefois, un accord est encore loin d’être trouvé alors que le Premier ministre grec fait face au mécontentement d’un certain nombre des membres de son parti en raison des concessions effectuées pour relancer les négociations. Les membres de l’Eurogroupe soulignent l’avancée des discussions, même s’il reste beaucoup de travail à réaliser pour trouver un accord entre les nombreux protagonistes.
Le CAC 40 a sorti son épingle du jeu, s’adjugeant 1.18% à 5 057.68 points. Le Dax affiche un gain de 0.72% à 11 542.54 points, tandis que le Footsie se contente de 0.13% à 6 834.87 points.
L’euphorie a une nouvelle fois dominé la séance. En effet, l’appétit pour le risque des investisseurs a profité aux principaux indices américains qui affichent des records historiques. Le S&P 500 a terminé la séance à 2 124 points, soit un mieux de +0,11% par rapport à son cours de la veille. Le Dow Jones, quant à lui, a clôturé à 18 144 points, soit une appréciation de 0,13%. Malgré ces clôtures dans le vert, durant la séance, la volatilité n’a pas été présente et les principaux indices sont restés principalement à l’équilibre. Sur le front des annonces économiques, les opérateurs de marché ont pris connaissance des ventes de logements neufs qui ont été publiées à 546 000 ventes pour un consensus à 537 000 ventes. Les commandes de biens durables affichent quant à elles un recul de 1,8%. Au vu des conditions optimales, l’un des membres de la FED a indiqué qu’une remontée des taux pourrait avoir lieu dès le mois de septembre. Cette nouvelle n’a pas impacté les marchés car la Grèce reste au centre de toutes les préoccupations.
La Grèce sera à nouveau au centre des attentions aujourd’hui, avec une réunion cruciale entre les ministres des finances de la zone euro. Ce matin la Bourse de Tokyo a grappillé 0.28% à 20 868.03 points. Les principales places européennes sont attendues en légère hausse, espérant un accord autour du dossier grec.
FOREX
La monnaie unique européenne recule fortement sur la journée d’hier passant d’un plus haut à 1.1352$ à un plus bas à 1.1135$. Ce matin, la parité phare du marché des devises remonte légèrement au-dessus du seuil des 1.12$ et cote vers 9 heures aux encablures des 1.1201$, soit une hausse de 0.33% depuis l’ouverture.
Aujourd’hui, la journée sera rythmée par la publication de l’indice IFO du climat des affaires en Allemagne sur le mois de Juin, un chiffre attendu par les cambistes qui sera publié à 10 heures, attendu en légère baisse à 108.1 contre 108.5 le mois dernier. Par ailleurs, cet après-midi, nous attendrons la publication du PIB trimestriel américain, attendu en hausse à -0.32% contre -0.7% dernièrement, ce qui pourrait renforcer la vigueur du billet vert sur la journée. A 20 heures ce soir, la réunion de l’Eurogroupe sera fortement attendue par les investisseurs avec en ligne de mire un accord entre la Grèce et ses créanciers sur le remboursement de la dette grecque.
Les paires en yen évoluent de manière mitigée ce matin. Le dollar contre le yen s’échange ce matin juste en-dessous du seuil des 124 yens à 123.89 yens, en légère baisse de 0.05%. L’euro gagne du terrain face à la devise nippone et s’échange depuis l’ouverture au-dessus des 138 yens.
MATIÈRES PREMIÈRES
Le repli des stocks américains a profité hier aux prix sur les barils de pétrole. L’optimisme sur l’accord entre Athènes et ses créanciers va également dans ce sens.
Le contrat d’Août sur le Brent gagnait 3 centimes à $64.48 le baril après un gain de $1.11 sur la séance. Le WTI, lui, prenait 6 centimes à $61.07 le baril après une hausse de 63 centimes la veille.
L’American Petroleum Institute a fait état hier d’un recul de 3.2 millions de barils dans les stocks américains la semaine dernière. Le centre de stockage de Cushing dans l’Oklahoma a vu à lui seul ses stocks baisser de 2 millions de barils. L’EIA avait déclaré il y a deux semaines que la demande de pétrole des Etats-Unis passerait à 19.41 millions de barils par jour cette année contre 19.03 millions l’année dernière. L’EIA devrait aujourd’hui publier ses propres chiffres sur l’évolution des stocks.
Les statistiques de la zone euro plutôt satisfaisantes ont soutenu le cours du baril de Brent. Les doutes sur la perspective d’un accord la semaine prochaine sur le programme nucléaire de l’Iran ont apaisé les craintes d’offre excédentaire.
L’once d’or a chuté à un plus bas d’une semaine essoufflée, avec le vent d’optimisme qui règne entre la Grèce et ses créanciers. En effet la hausse des taux de TVA dans l’hôtellerie sur les iles de Santorini, Rhodes, et Mykonos et la suppression du régime des pré-retraites ont été des mesures saluées par l’Eurogroupe. L’once reculait de 0.2% à $1176.21 l’once ce matin.